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Coronavirus : l’UE s’accorde sur un plan de soutien économique de 540 milliards d’euros

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Coronavirus : l’UE s’accorde sur un plan de soutien économique de 540 milliards d’euros
Coronavirus : l’UE s’accorde sur un plan de soutien économique de 540 milliards d’euros Coronavirus : l’UE s’accorde sur un plan de soutien économique de 540 milliards d’euros (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
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Le gouvernement français a annoncé jeudi 9 avril un plan d’urgence de 100 milliards d’euros en soutien de l’économie, impactée par l’épidémie de coronavirus. L’Union européenne a elle prévu un plan de soutien de 540 milliards d’euros. Les précisions du journaliste Pascal Verdeau, en duplex de Bruxelles (Belgique).

La France compte sur l’Europe pour l’aider à faire face à la violente récession économique qui s’annonce, en conséquence de la pandémie de coronavirus. Les 27 États membres sont parvenus à un accord, vendredi 10 avril, sur un plan de soutien à 540 milliards d’euros. À quoi cet argent va-t-il servir ? “Il faut dire que l’Europe était jeudi au bord du gouffre. Le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, a même ajouté que les discussions avaient été très dures et parfois violentes. Malgré les réticences des Pays-Bas, les Européens se sont entendus sur un plan de sauvetage massif de 550 milliards d’euros”, fait savoir le journaliste Pascal Verdeau, en duplex de Bruxelles (Belgique).

Les Pays-Bas et l’Allemagne ne veulent pas mutualiser les dettes

“Il comportera plusieurs étages, plusieurs filets de sécurité. Le premier concerne le Fonds européen de stabilité financière (FESF), communément appelé fonds de secours européen, doté de 240 milliards d’euros, qui ira directement aux pays touchés directement par la pandémie, comme l’Italie ou l’Espagne. Il ne s’agit que de dépenses de santé, pour la crise sanitaire. Enfin, il y aura aussi des garanties d’État de l’ordre de 200 milliards d’euros pour les entreprises, notamment les PME, et puis 100 milliards d’euros pour l’aide au chômage partiel. L’idée française de mutualisation française a été renvoyée aux calendes grecques. Ni les Pays-Bas ni l’Allemagne ne veulent être comptables des dettes des autres pays”, conclut-il.

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