Les pressions exercées par Amazon sur son personnel sont "inacceptables", a déclaré sur France Inter jeudi 19 mars, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie et des Finances. "Nous le ferons savoir à Amazon", poursuit Bruno Le Maire, qui s’est par ailleurs engagé à soutenir les librairies devant la concurrence de l’entreprise, dont l’activité est soutenue par le confinement des Français à cause du coronavirus.>> Confinement, recherche, réactions internationales... Suivez les dernières informations sur le Covid-19 en directEn effet, les salariés du spécialiste de la vente à distance considèrent qu’ils mettent en danger leur santé alors que l’activité de l’entreprise qui les emploie n’est pas essentielle à la vie de la Nation. Ils font état de pression d’Amazon pour les forcer à se rendre au travail : d'après les syndicats, la direction a fait savoir que l’absence de ces salariés serait considérée comme une "absence autorisée" mais "non payée".Au moins 200 salariés du site de Douai, dans le Nord, ont ainsi fait valoir, mardi, leur droit de retrait. Le lendemain, mercredi 19 mars, environ 50% des CDI ont fait la même démarche ou étaient en débrayage à Montélimar, dans la Drôme. Les élus syndicaux dénoncent la faiblesse du matériel sanitaire, notamment de gel hydroalcoolique et de masques, et un manque d’information et d’affichage.