Coronavirus : les petits clubs de football dans la tourmente
Fin de partie et fin de saison pour le football français. Les enjeux économiques ne concernent pas que les grands clubs. Combien de salariés et de petites entreprises vont-ils se retrouver fragilisés avec la crise du coronavirus ?
Son club, c’est 40 ans de sa vie. Alors, chaque jour, Philippe Calvé vient fouler les terrains à Herblay, dans le Val-d’Oise. Seul, comme un président privé de ses 838 licenciés. "Je dors très peu, je ne fais que penser au foot. Je suis inquiet sportivement, je suis inquiet financièrement. Aujourd’hui, on est dans un flou total, on ne sait pas si on aura nos équipes pour la saison prochaine", se demande-t-il.
Des désillusions financières et sportives
Au total, 42 équipes de l’école de foot, aux joueurs de Régional 3, la huitième division, payées en partie par des sponsors privés. "J’en ai déjà trois qui ne pourront pas solder cette saison", déplore Philippe Calvé. Cela représente 10 500 euros. Un trou budgétaire qui pourrait être aggravé par une désillusion sportive. Dernière du classement au moment où la saison s’est arrêtée, l’équipe première a été reléguée en division inférieure.
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