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Coronavirus : le professeur Eric Caumes "fait confiance" aux militaires, même s'ils sont "en difficulté aussi"

Le chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière a salué la décision d'installer un hôpital de campagne dans l'Est de la France. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Un panneau devant un hôpital à Toulouse, en mars 2020.  (XAVIER DE FENOYL / MAXPPP)

Un hôpital de campagne du service de santé des armées "va être déployé dans les jours à venir en Alsace", a annoncé Emmanuel Macron lundi 16 mars lors de son allocution télévisée consacrée à la lutte contre le coronavirus en France. Une mesure jugée "intelligente" par le professeur Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, invité de franceinfo mardi matin. "Les militaires savent très bien faire ça. Ils sont des spécialistes de la médecine de catastrophe. On peut leur faire confiance."

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Le chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière rappelle cependant que "le service de santé des armées a été durement éprouvé par les coupes budgétaires, qui sont à peu près les mêmes que celles qui ont durement éprouvé l'hôpital public. C'est intéressant de voir comment on peut avoir besoin des hôpitaux publics en ce moment, et des services publics comme le service de santé des armées, et que malheureusement, ces services publics sont moins en mesure de répondre à l'émergence épidémique que ça aurait été le cas il y a dix ou vingt ans", a-t-il conclu. 

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