Coronavirus : la consultation pour préparer "le jour d'après" dépasse la barre des 2 000 contributions
Lancée par une cinquantaine de parlementaires, notamment LREM, cette plateforme accueille depuis samedi les contributions des internautes.
Des propositions pour "le jour d'après". Convaincus qu'il y aura un "avant et un après coronavirus", 58 parlementaires, membres pour beaucoup de la majorité LREM, ont mis en ligne une plateforme pour recueillir les propositions des internautes, accessible à l'adresse lejourdapres.parlement-ouvert.fr. "Ce matin, nous avons franchi la barre des 2 000 propositions. C'est un chiffre très important en 36 heures. Cela montre que beaucoup de citoyens et de citoyennes ont envie de réfléchir collectivement à ce monde d'après", commente lundi 6 avril l'un de ses promoteurs, le député Matthieu Orphelin.
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Ces propositions citoyennes sont venues compléter les 44 déjà déposées par les parlementaires eux-mêmes. Outre la possibilité de faire une proposition, le site permet de voter pour celles de son choix. "Les thèmes qui marchent le mieux sont la santé et la consommation. On a beaucoup de propositions, toutes intéressantes, et les gens réfléchissent aux propositions des uns et des autres", poursuit l'élu angevin. Parmi les propositions les plus appréciées, celles de "relocaliser la production de matériels et produits stratégiques" comme les masques FFP2, de soutenir massivement les "projets alimentaires territoriaux" ou de développer le télétravail partiel.
Cette consultation en ligne, qui s'accompagne d'ateliers avec des personnalités comme la philosophe Cynthia Fleury ou le syndicaliste Laurent Berger, doit durer jusqu'au 3 mai. Une synthèse sera présentée par les parlementaires le 15 mai. Matthieu Orphelin, qui ne fait plus partie de la majorité, espère que le gouvernement prendra en compte ce travail. "Ces contributions, elles ne peuvent que permettre de concrétiser les mots du président de la République ["Le jour d'après, quand nous aurons gagné, nous ne reviendrons pas au jour d'avant"], estime l'élu. Au gouvernement, le moment venu, de prendre ses responsabilités."
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