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Coronavirus : la commande de 250 millions de masques pourrait ne pas suffire, selon la Confédération des Syndicats Médicaux Français (CSMF)

Il en appelle donc au don de masques, de la part des entreprises et des particuliers, à destination des soignants.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Port de masque de protection, d'un masque chirurgical. (FLORENCE GOTSCHAUX / FRANCE-BLEU DRÔME-ARDÈCHE)

La France a commandé 250 millions de masques qui doivent arriver, selon le ministre de la Santé, "dans les prochaines semaines". "Est-ce que cela suffira? J'ai de grands doutes", s'inquiète samedi 21 mars sur franceinfo Jean-Paul Ortiz, président de la Confédération des Syndicats Médicaux Français (CSMF), après la prise de parole d'Olivier Véran au sujet de la pandémie de coronavirus Covid-19. "Est-ce que l'approvisionnement va se faire enfin dans de bonnes conditions? Là aussi, nous verrons." Il en appelle donc au don de masques, à destination des soignants.

"C'est urgentissime. On ne peut pas envoyer des soldats au combat sans munitions", insiste Jean-Paul Ortiz. "J'en appelle à tous celles et ceux qui ont des masques, dans les collectivités, dans les mairies, je sais qu'il en reste à la suite de l'élection du premier tour [des municipales], dans un certain nombre d'entreprises".

Il faut absolument que tous les Français se mobilisent et toutes les collectivités se mobilisent pour les donner très prioritairement aux soignants.

Jean-Paul Ortiz, président de la Confédération des Syndicats Médicaux Français (CSMF)

sur franceinfo

"Ce n'est pas une guerre éclair, elle va durer plusieurs semaines"

S'agissant du non-respect du confinement par une partie de la population, Jean-Paul Ortiz dénonce des attitudes "irresponsables" et "dangereuses pour la collectivité". "Chacun doit être solidaire dans cette guerre. Je pense que nous ne pourrons la gagner que si tout le monde, sans aucune exception, joue le jeu sur la durée du confinement, sur son ampleur", insiste-t-il. Il réclame des contrôles plus "stricts".

"N'oublions pas que c'est une guerre, ce c'est pas une guerre éclair que nous avons à mener, c'est une guerre qui va durer plusieurs semaines", conclut le président de la Confédération des Syndicats Médicaux Français.

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