Transports en commun : un respect des gestes barrières globalement satisfaisant
Le 11 mai, seuls les travailleurs étaient censés pouvoir emprunter trains et métros aux heures de pointe. Même s'il n'y a pas eu de sanction, on a globalement évité la ruée tant redoutée.
Banlieue parisienne, le 11 mai au matin. Un quai bondé et une rame pleine, avec des gestes barrières impossibles à respecter : voilà ce que les autorités voulaient absolument éviter. Il s'agit de l'un des rares accrocs lors du premier jour post confinement dans les transports en commun. Car, en Île-de-France, les rares usagers au visage non recouverts sont rapidement pris par la patrouille, tandis que des masques et du gel hydroalcoolique sont distribués dans les stations de métro.
"L'objectif était la fluidité absolue"
Pour sa part, Lyon a fait le choix d'un cadencement important, proche de la normale, avec 85% du réseau qui était actif dès le 11 mai au matin. "Métros, tram et bus : ici, l'objectif était la fluidité absolue avec le minimum d'attente, rapporte le journaliste Étienne Prigent, en direct de Lyon. Il semblerait que ça ait plutôt bien fonctionné, car avec moins de 30% de fréquentation par rapport à une journée normale, les passagers ne se sont pas marchés dessus, même aux heures de pointe".
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