Covid-19 : Emmanuel Macron demande de "tenir" encore "quatre à six semaines" avant des assouplissements des contraintes
Le président de la République répondait lundi à une question sur le couvre-feu en vigueur lors d'une visite dans un centre de formation en Seine-Saint-Denis.
Un horizon encore lointain. Emmanuel Macron a appelé à "tenir" encore "quatre à six semaines" avant de pouvoir desserrer certaines contraintes mises en place pour freiner la propagation du coronavirus, lors d'un échange avec des jeunes dans un centre de formation aux métiers industriels à Stains (Seine-Saint-Denis), lundi 1er mars. Interpellé par un jeune homme qui lui demandait de repousser "jusqu'à 19 heures le couvre-feu, parce que c'est dur", le chef de l'Etat l'a exhorté en souriant à "tenir encore quelques semaines", a constaté l'AFP. "Quatre à six semaines", a-t-il ajouté, au cours d'une visite sur le site de L'Industreet.
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Emmanuel Macron est arrivé lundi matin en Seine-Saint-Denis pour annoncer des mesures visant à multiplier le nombre de jeunes bénéficiant des conseils professionnels d'un mentor qui, bénévolement, les fait profiter de son expertise professionnelle. Il s'est rendu à Stains, à L'Industreet, un nouveau campus de 11 000 mètres carrés, financé par la Fondation Total, dont l'objectif est de former des jeunes de 18 à 25 ans, avec ou sans qualification, à des métiers industriels.
Des indicateurs en hausse
Alors que les indicateurs de l'épidémie sont repartis à la hausse, de nouvelles mesures de restriction pourraient être prochainement édictées dans une vingtaine de départements placés sous "vigilance renforcée". Des concertations sont actuellement en cours entre préfets et élus locaux de ces départements, situés notamment en Ile-de-France et autour des grandes métropoles (Lyon, Marseille, Lille). Des confinements locaux le week-end, comme ceux instaurés à Nice (Alpes-Maritimes) et Dunkerque (Nord), pourraient être ordonnés à l'issue de ces consultations.
Parallèlement, l'exécutif mise sur la montée en puissance de la vaccination, notamment chez les plus vulnérables et les soignants, afin d'essayer d'atténuer la pression hospitalière. Jean Castex a annoncé jeudi qu'à la mi-mai, "la totalité des personnes de plus de 50 ans se seront vu proposer une première injection" contre le Covid-19. Et d'ici fin mars, "les deux tiers des personnes de plus de 75 ans seront vaccinées", a encore indiqué le Premier ministre.
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