Quelque 2 300 vies auraient été épargnées au printemps 2020 lors du premier confinement, selon Santé publique France. Il y a plusieurs raisons à cela. D’abord, parce que la circulation a quasiment été stoppée en mars 2020. Ce qui a entraîné la baisse de certains polluants, et notamment du monoxyde de carbone. Qui dit confinement dit aussi baisse de l’activité industrielle : moins de déchets et moins de produits chimiques.Une baisse à relativiserEn conséquence, il y a eu moins de gaz rejetés par les usines. Mais Santé publique France relativise ces chiffres puisqu'entre 2016 et 2019, 40 000 décès ont été liés aux particules fines, ce qui représente 7% de la mortalité totale en France. Dans tous les cas, certains changements d’habitudes peuvent largement contribuer à maintenir cette baisse, notamment la baisse de la circulation routière ainsi que le télétravail, confie la journaliste de France Télévisions Lucile Devillers.