Chômage partiel : l’heure des comptes
Quelque 2,2 millions de salariés français sont au chômage partiel. Leur bulletin de paie du mois de mars vient d’arriver, avec une pouvoir d’achat d’au moins 16%, sans compter les primes et autres revenus.
Au mois de mars, c’est avec appréhension que Michaël Schmitt, au chômage partiel depuis deux semaines à cause de l’épidémie de coronavirus Covid-19, découvre son salaire. Au total, pour ce maître d’hôtel, 500 € de pertes. Comme lui, des millions de Français ont vu leurs revenus amputés, car au chômage partiel, un employé touche seulement 84% de son salaire net horaire, sans prendre en compte la perte des heures supplémentaires ou des primes.
L’aide de l’État attendue des patrons
Le chômage partiel est également une source d’inquiétude pour les patrons. Son coût devrait être totalement pris en charge par l’État, mais en attendant, impossible pour le restaurateur Pascal Szafranski de s’inscrire au dispositif. Il a dû avancer plus de 10 000 euros de chômage partiel au mois de mars, le tout en renonçant à plus de 15 jours de chiffre d’affaires.
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