Bégaiement : un concours pour briser les tabous du handicap
Sept petites minutes pour convaincre le jury et le public, à Villeurbanne (Rhône). Solène a une particularité : un bégaiement masqué. Parler sur scène est donc un vrai défi. "L’énorme étape que j’ai franchie, c’est qu’avant, dès que je bégayais, j’avais des pensées très dévalorisantes. Là, maintenant, je ne les ai plus du tout", indique Solène Vallée, finaliste de l’éloquence du bégaiement.
Un trouble qui touche 1 % de la population en France
Yannis, 30 ans, est développeur informatique. Jamais il ne se serait cru capable de participer à un tel concours. "Pour moi, l’objectif c’était vraiment de sortir de ma zone de confiance. De prouver que l’on peut bégayer mais que ce que l’on a à dire est quand même important, que l’on a pas mal de choses à dire en fait", confie Yannis Zouggari, finaliste de l'épreuve. Plus qu’un concours, les finalistes souhaitent sensibiliser le grand public au bégaiement. Un trouble qui touche 1 % de la population en France.
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