Produits frais : la seconde vie des invendus
Les initiatives se multiplient afin de moins jeter d'aliments invendus. Un marché anti-gaspillage se met en place dans toute la France.
Les fruits de cette confiture artisanale étaient destinés à la poubelle. Ces pâtisseries avaient aussi pour horizon une benne à ordures. Depuis un mois, une enseigne de grande distribution fournit et met en avant des produits invendus pour éviter le gaspillage. Le supermarché réserve entre 200 et 400 kilogrammes de fruits et légumes chaque semaine. Des produits invendables, mais encore consommables. Au milieu de dizaines de références et de grandes marques, les parfums originaux de ces confitures connaissent un succès croissant.
L'anti-gaspi, un marché en plein essor
Le projet des confitures "Re-belle" d'Adeline Girard, avec une associée et deux salariés, n'est pas uniquement commercial. Le prix est un peu plus élevé que les confitures industrielles : 3,90 euros le pot. C'est avant tout une démarche engagée : "En dehors de la vente, on fait aussi des ateliers de sensibilisation au gaspillage alimentaire à destination d'enfants ou dans des maisons de quartier", explique Adeline. C'est en cuisine que les fruits reprennent vie. La grande différence avec les grosses productions de fruits congelés : la fraîcheur. 1 000 pots sont fabriqués chaque semaine. Autre exemple de réussite : l'application "Too good to go" vise à réduire et exploiter les déchets alimentaires. Le principe : des denrées périssables bradées en fin de journée. A chaque transaction, l'application récupère un euro, un business vertueux.
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