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"Le premier de la classe c'est Sprite" : en place depuis le 1er juillet, la taxe soda a déjà des effets positifs

Les industriels ont visiblement tenu compte de la taxe soda et ont considérablement réduit la part de sucre dans leurs boissons, selon Olivier Véran, le député La République en marche qui l'a fait voter.

Article rédigé par Sophie Auvigne
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Cette taxe module la fiscalité sur les boissons en fonction du taux de sucre. (FRANÇOIS DESTOC / MAXPPP)

Voilà une bonne nouvelle pour la lutte contre l'obésité : la taxe soda a déjà des effets très positifs, selon Olivier Véran, le député La République en marche qui l'a fait voter. Cette taxe module la fiscalité sur les boissons en fonction du taux de sucre. En place depuis le 1er juillet, les industriels en ont visiblement tenu compte et ont considérablement réduit la part de sucre dans leurs boissons.

Bons et mauvais élèves

Olivier Véran a établi son palmarès et il y a des bons et des mauvais élèves. "Le premier de la classe c'est Sprite": l'industriel a en effet divisé par trois le taux de sucre dans ses canettes. Par ailleurs il y a 40% de sucre en moins dans un Schweppes ou dans un Ice tea Pêche, 30% de moins dans un Seven Up ou un Fanta.

Ce sont de bons résultats, au-delà des espérances du député Olivier Véran qui pointe également du doigt quelques mauvais élèves : "Certains n’ont pas voulu bouger : Coca, par exemple, a réduit la taille de ses bouteilles sans en modifier le prix, dénonce le député. C’est assez cynique mais cela leur appartient. D’autres boissons n’ont pas vu bouger leur taux de sucre, mais le 1er juillet, c’est hier : la mesure est toute récente et elle a déjà un impact très fort."

Cela veut dire moins de sucre dans les boissons, moins de risque de diabète notamment chez les enfants, ou de développer une obésité. C’est une mesure de santé publique majeure qui ne coûte pas un centime aux Français.

Olivier Véran

à franceinfo

Néanmoins, il n'est pas question pour Olivier Véran de rendre cette taxe encore plus contraignante, c'est trop tôt dit-il. D'ailleurs, il n'y aura pas de nouvelle taxe de ce type dans le prochain budget de la Sécurité sociale qui sera voté en octobre à l'Assemblée.

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