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Tout est politique. "La Corse n'est pas dans une logique de rupture avec la France", assure Gilles Simeoni

Gilles Simeoni, président de la Collectivité territoriale de Corse, candidat pour les élections de la collectivité unique de l'île, était l'invité de Tout est politique, lundi sur franceinfo. Il est revenu sur l'excellent score de la liste qu'il dirige aux élections de dimanche. 

Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Gilles Simeoni célèbre les bons résultats de sa liste aux élections territoriales, le 3 décembre.  (PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP)

Les nationalistes corses ont le sourire : lors des élections territoriales qui visent à désigner la Collectivité unique de l'île de Beauté, dimanche 3 décembre, ils se sont largement imposés avec 45,36 % des voix. La coalition est portée par les autonomistes, dirigés par Gilles Simeoni, et les indépendantistes de Jean-Guy Talamoni. Gilles Simeoni, qui est l'actuel président de la Collectivité territoriale de Corse, est revenu sur ce résultat exceptionnel dans Tout est politique, lundi 4 décembre.  

Tout est politique est également revenu sur la visite d'Edouard Philippe en Nouvelle-Calédonie, la panne qui a perturbé le trafic SNCF en gare de Paris Montparnasse dimanche, l'élection à venir du patron des Républicains, du mouvement de Benoît Hamon et de la réforme de l'audiovisuel public.

L'extrait 

Gilles Simeoni a déclaré récemment vouloir "plus d'autonomie". Concrètement, qu'attend-il du chef de l'Etat ? La réponse du président de la Collectivité territoriale de Corse.

Gilles Simeoni : Aujourd’hui, la Corse n’est pas dans une logique de rupture avec la France. Nous ne sommes pas dans une revendication d’indépendance, y compris les indépendantistes qui participent à la liste "Pè a Corsica". Ils sont d’accord pour dire, avec l'ensemble des composantes de la liste et beaucoup de Corses - y compris des non nationalistes - qu’il faut un statut d’autonomie pour La Corse. Un statut d’autonomie, c’est la capacité qui pourrait être reconnu à la nouvelle collectivité de Corse de légiférer dans un certain nombre de domaines. Les pouvoirs régaliens continuant à rester de la compétence de l’État."

Les invités de l'émission

Gilles Simeoni, président de la Collectivité territoriale de Corse et tête de liste de la coalition "Pè a Corsica".

Sophie Primas, présidente Les Républicains de la commission des affaires économiques du Sénat, sénatrice des Yveslines. 

David Assouline, vice-président du Sénat, sénateur socialiste de Paris

Bruno Cautrès, chercheur CNRS au Cevipof et enseignant à Sciences Po. 

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