A l'occasion de la 41e journée internationale des droits des femmes, le gouvernement a dévoilé ce jeudi des mesures pour lutter contre l'inégalité de salaire entre femmes et hommes.A partir de 2022, les entreprises de plus de 50 salariés qui affichent des écarts "injustifiés" de salaires seront sanctionnées par une pénalité financière. De plus, le gouvernement prévoit le quadruplement des contrôles de l'inspection du travail sur l'égalité de salaires hommes-femmes. Toutefois, les effectifs de contrôleurs resteront les mêmes.L'extrait franceinfo : Emmanuel Macron est-il le président du féminisme ? La réponse de Christine Revault d'Allonnes-Bonnefoy, députée européenne, présidente de la Délégation socialiste française au Parlement européen et membre de la direction collégiale au PS. Christine Revault d'Allonnes-Bonnefoy : Tout ce qui sera fait par ce gouvernement pour améliorer la situation des droits des femmes, on le soutiendra. Dans les propositions faites aujourd'hui, il est indispensable que l'on arrive à sortir de cette inégalité salariale entre les hommes et les femmes. Cela fait des années que l'on dit "à travail égal, salaire égal" et on n'y est toujours pas. Toutefois, pour arriver à cette égalité, il faut donner des moyens. Et pour y arriver, il faut qu'il y ait des contrôles et pour qu'il y ait des sanctions. Et pour cela, il faut des inspecteurs du travail. Je n'ai pas entendu qu'il y allait avoir des nominations d'inspecteurs du travail pour permettre plus de contrôles. Les invitésNaïma Moutchou : Députée LREM du Val-d’Oise, membre de la commission des lois à l’Assemblée nationaleChristine Revault d'Allonnes-Bonnefoy : Députée européenne, présidente de la Délégation socialiste française au Parlement européen, membre de la direction collégiale au PSStéphane Peu : Député PCF de Seine-Saint-Denis, membre de la commission des lois à l’Assemblée nationale Yaël Goosz : Chef du service politique à Franceinfo