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Embouteillage (de propositions) sur le périphérique

La bataille de Paris passe par le périph. Propositions, contre-propositions : c'est le sixième épisode du podcast "Paris, la bataille, le feuilleton des municipales".

Article rédigé par Benjamin Mathieu
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le boulevard périphérique à Paris, en 2015. (EMILIE DEFAY / FRANCE BLEU / RADIO FRANCE)

Inauguré en 1973 et symbole du tout-voiture, le périphérique parisien n’est pas vraiment populaire. Pourtant cette autoroute urbaine est l’objet de toutes les attentions par les candidats aux élections municipales.

"C’est une course à l’échalote de la proposition", s’amuse Jean-François Legaret, maire emblématique du 1er arrondissement de Paris. Certains veulent le supprimer, comme Gaspard Gantzer, et construire des logements sur son actuel emplacement. D’autres y font circuler des vélos comme Anne Hidalgo, "dans un geste politique et artistique", le temps d’une Nuit Blanche. Le périphérique est en tout cas l’objet de toutes les attentions dans la campagne parisienne.

Cet anneau de 35 km encerclant la capitale n’a pourtant pas beaucoup évolué depuis son inauguration en 1973, après 15 ans de travaux. Faudra-t-il autant de temps pour faire disparaître cette frontière invisible entre Paris et sa proche banlieue ? Anne Hidalgo promet des aménagements pour les JO de 2024 mais en attendant, la circulation automobile à Paris a encore battu un record d’embouteillages, 628 km de bouchons cumulés le 6 octobre dernier. La bataille du périph ne fait que commencer.

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