On s'y emploie. Les start up au service du bien-être au travail
"On s'y emploie", c'est tous les dimanches un gros plan sur le monde du travail, avec une personnalité qui l'éclaire.
Aujourd'hui gros plan sur un collectif de start up qui veulent apporter du bonheur au travail, grâce à la technologie.
Le bonheur par la technologie
Samuel Metias est fondateur du collectif Happytech. Un rassemblement d'une dizaine de start up. Qu'est-ce qu'elles ont en commun toutes ces start up ?
S.M. : Toutes ces start up apportent une innovation technologique autour du bien-être au travail.
Il y a les fintechs, dans la finance, les edtechs, dans l'éducation, vous, vous avez créé les happytechs...
S.M. : Aujourd'hui la catégorie du bien-être au travail n'existe pas. On pense qu'en France, avec la culture sociale et le terreau technologique, on a tout pour devenir le leader mondial du bien-être et faire de Paris la capitale de la Happytech.
Les services aux entreprises
S.M. : On propose aux entreprises de s'équiper, comme les directions commerciales ont toutes un CRM, il leur faut un outil pour le bien-être.
Première startup, Ourcompany, qu'est-ce qu'elle propose ?
S.M. : Elle mesure le bien-être en impliquant les salariés dans leur propre mesure du bien-être. On télécharge l'application et des questions, et vous allez pouvoir dire si ça se passe bien dans l'entreprise sans avoir besoin d'aller voir un RH, sans avoir à se plaindre. On mesure objectivement le sentiment de bien-être au sein de l'entreprise.
MonMartin, une autre startup
S.M. : c'est un parcours bien-être qui peut être implémenté dans l'entreprise, avec des aspects santé, nutrition, etc.
TSOH Actstart ivities organise elle des compétitions sportives en entreprise
S.M. : Elle organise des activités et des compétitions au sein de l'entreprise, elle va créer du lien. La technologie permet de fournir la bonne activité à la bonne personne.
Et puis la start up Comeet que vous dirigez
S.M. : L'idée c'est de créer du lien entre les individus. Le problème c'est de trouver des bonnes personnes disponibles avec qui on a des affinités, et de le faire dans un lieu sympa. Vous ne choisissez pas, c'est l'intelligence artificielle qui le fait pour vous. Et si vous allez juste déjeuner, Comeet va aller jusqu'à réserver le restaurant pour vous.
Est-ce qu'il y a de l'appétit de la part des entreprises ?
S.M. : Quand on a lancé le collectif, on pensait être trois. Finalement on était plus de 10 start up et à Vivatech, quand on en a parlé au président Macron et à la ministre du Travail on a vu que l'appétence était là, on a une vingtaine de start up qui candidatent tous les jours, et le président a complètement adhéré à l'idée de faire de la France le leader du bien-être.
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