Cet article date de plus d'un an.

"Producteurs" : à l'honneur au Salon International de l'Agriculture

Alors que le Salon de l’agriculture referme ses portes à Paris, focus sur ceux qui y présentent le fruit de leur travail. Des femmes et des hommes indispensables pour remplir nos assiettes.
Article rédigé par Bernard Thomasson, Thierry Marx
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Le stand des Hauts-de-France au dernier Salon de l'agriculture. (FRED HASLIN / MAXPPP)

Les productrices et les producteurs ont été à l'honneur durant le Salon International de l'Agriculture, qui referme ses portes ce dimanche 5 mars. Venus de la France entière, ils ont eu à cœur de présenter, défendre et vendre le fruit de leur travail à des citadins qui, trop souvent, ont oublié que leurs assiettes sont garnies de viandes, légumes, fromages, herbes et condiments issus du monde rural.

"Les producteurs sont les garants de notre alimentation, confirme Thierry Marx, de nos bons produits, de nos sols, de nos herbages, de notre bétail. Il faut donc avoir confiance en eux, et quand on va au Salon de l'Agriculture, on constate que la France n'a pas à rougir de son agriculture, bien au contraire. On peut même parler de rôle modèle pour les producteurs français."

Moins de coupables, davantage de solutions

Selon le président du salon, Jean-Luc Poulain, la France est même le leader mondial de la traçabilité. Tout est en effet suivi, depuis la parcelle de terrain ou la naissance de l'animal, tout au long du parcours, jusqu'à la vente au consommateur, qui peut ainsi connaître la provenance de tout ce qui est produit en France. Il conviendrait que les pays voisins procèdent de la même manière, et que nous ne laissions plus entrer sur notre sol des produits sans une telle garantie.

"Pour autant, ajoute Thierry Marx, on ne peut pas tout acheter directement auprès des agriculteurs. Ce ne serait pas facile, et ce n'est pas leur domaine de compétence. Il faut faire confiance aux filières, retrouver des logistiques courtes et moins carbonées.

Quant à la distribution, elle commence à comprendre qu'écraser les marges des agriculteurs n'est plus une solution. Les combats doivent être désormais communs. Arrêtons de chercher des coupables et tentons de trouver des solutions."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.