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Inflation oblige, les Français vont dépenser plus pour Noël

Malgré l’inflation, les Français ne veulent pas restreindre le budget de Noël. Le décryptage de Fanny Guinochet.   

Article rédigé par franceinfo - Fanny Guinochet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Des victuailles pour le repas de Noël. (VANESSA MEYER / MAXPPP)

Les Français cherchent à maintenir la magie de Noël, même si ça leur coûte plus cher. C’est ce que révèle une étude CSA pour Cofidis. Tout compris, repas et cadeaux, les ménages prévoient en moyenne de dépenser 568 euros, soit une hausse de 35 euros par rapport à l’an dernier. En fait, ils adaptent leur budget à la progression des prix et dépensent plus pour garder le même nombre de cadeaux, surtout pour les enfants  Les cadeaux, ça reste d’ailleurs, de loin le poste le plus élevé : 350 euros en moyenne. Ensuite c’est le repas. 

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Ces moyennes cachent des écarts très importants en fonction des ménages. Le budget pour les fêtes varie presque du simple au double selon l’âge : autour de 400 euros pour les plus jeunes, contre plus de 725 euros pour les plus de 65 ans. Et sans surprise, il y a aussi de grosses disparités aussi entre les cadres et les ouvriers. Globalement, un quart des ménages va dépenser sans trop regarder. Mais c’est six points de moins que l’an dernier. 

Ces produits de fête qui voient leur prix flamber

La plupart des foyers vont se restreindre avec moins de dépenses pour la déco ou la tenue vestimentaire pour des raisons économiques mais aussi écologiques pour le repas, avec l’envolée des tarifs de l’alimentaire. Et de fait, certains produits seront moins présents cette année sur la table de Noël. Le chocolat, par exemple, dont le prix a beaucoup augmenté. pourtant produit star de Noël. Les Français vont en acheter, bien sûr, mais moins que d'habitude. Selon le cabinet IRI, les ventes de chocolat ont déjà reculé de plus de 20% par rapport à la même période l’an dernier.

Tout ce qui est autour de la volaille aussi, à cause de la grippe aviaire, il faut s’attendre à des pénuries. Et des prix en hausse sur la dinde. Le poisson ou les crustacés sont devenus des produits de luxe. On va en acheter, mais un peu moins. Pour préparer ces fêtes, les ménages prévoient de faire leur achat encore plus tôt qu’avant, pour profiter au mieux des promotions comme celles du Black Friday,  vendredi 25 novembre.

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