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Le débrief politique. Nicolas Hulot présente son plan pour le climat

La présentation du plan climat du gouvernement par Nicolas Hulot, est au coeur du debrief politique du jeudi 6 juillet.

Article rédigé par franceinfo, Yaël Goosz
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min
Nicolas Hulot présente son plan climat, au ministère de la Transition écologique et solidaire, le 6 juillet 2017.  (THOMAS SAMSON / AFP)

Le gouvernement se met au vert

Nicolas Hulot présentait jeudi 6 juillet, le plan climat du gouvernement. "L'objectif est de rendre irréversible la mise en oeuvre de l'accord de Paris", a expliqué le ministre de la Transition écologique et solidaire. Nicolas Hulot a dressé une feuille de route sur 30 ans, déclinée en 23 points. Il vise, par exemple, la fin des voitures diesel et essence d'ici à 2040, et la neutralité carbone d'ici à 2050. 

À peine dévoilé, le plan climat a suscité de nombreuses réactions. L'écologiste Noël Mamère, aujourd'hui sorti de la vie politique, se demande avec quels moyens, ces mesures vont être financées : "Nous avons été habitués sous l'ancienne mandature, à de grandes promesses qui n'ont pas été financées. Quand je vois le programme présenté par le Premier ministre, et les coupes claires qu'ils s'engagent à faire, je suis inquiet quant à la capacité des financements de la transition écologique". De son côté, le réseau Action climat se demande quelles centrales nucléaires allaient fermer, et ce que la taxe sur les transactions financières allait devenir. Le plan présenté par Nicolas Hulot n'a pas apporté de réponse à ce sujet.

Bercy voit rouge

Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics, présidait jeudi 6 juillet les états généraux des comptes de la Nation à Bercy, avec des élus locaux, des parlementaires et des syndicalistes. Il faut trouver 4 à 5 milliards d'euros. Sur franceinfo, le ministre a proposé des économies dans tous les ministères : "j'ai proposé à monsieur le Premier ministre un certain nombre d'économies qui touchent tous les ministères. Tous les ministères doivent faire des économies, et faire des réformes internes. Pour mon ministère, par exemple, nous allons nous imposer 120 millions d'économies jusqu'à la fin de l'année. Nous ne pouvons plus dépenser autant qu'avant, ce n'est plus possible".

La déclaration de Gérald Darmanin n'a pas tardé à faire réagir Alexis Corbière, député Les Insoumis : "Je suis élu de Seine-Saint-Denis, moi j'ai entendu que les gens voulaient, au contraire, plus de services publics. Moi, je considère encore, que ce soit sur le code du travail ou sur une telle mesure, il n'y a pas de majorité dans le pays pour affaiblir le service public".

Le Front National prépare son retour

Pendant ce temps là, le Front National prépare sa refondation. Un séminaire se déroulera les 21 et 22 juillet 2017. Il s'agira peut-être de trouver un nouveau nom au parti. "La marque FN est usée", a déclaré Marine Le Pen lundi sur franceinfo. Les électeurs frontistes de Mantes-la-Ville (Yvelines), commune administrée par le FN depuis 2014, suggèrent par exemple, de renommer le parti "NF pour Nouvelle France". Un habitant explique que Marine Le Pen "a raison [de vouloir changer de nom], parce qu'aujourd'hui le FN n'est pas celui de Jean-Marie Le Pen. Si ça ne portait pas ce nom, je pense que cela formerait un plus gros bloc". Un autre pense que changer de nom ne va rien changer : "Elle fait ça parce qu'elle a perdu beaucoup de voix, mais elle a fait des erreurs aussi !

La note du debrief : 17/20 pour les journalistes de l'Obs

Les journalistes de l'Obs obtiennent un 17 sur 20 pour leur dossier consacrée à la "grosse fatigue des journalistes politiques". Entre les primaires, l'élection présidentielle et les législatives, le cycle politique a duré presque un an cette fois-ci.

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