Le brief politique. Après la divulgation des investitures de La République en Marche, Bayrou estime avoir été mal servi
Après la divulgation jeudi des 428 premiers candidats investis par La République en Marche, le maire de Pau estime avoir été mal servi.
Le service déminage du mouvement l’assure à qui veut l’entendre : promis juré, il n'y a pas de crise entre La République en Marche et François Bayrou. Le président du Modem est pourtant fâché après la divulgation jeudi 11 mai des 428 premiers candidats investis. Le maire de Pau estime en effet avoir été mal servi. "Le 22 février, François Bayrou rappelait que dans le cadre de l’alliance qui avait été faite, il n’y avait pas de calculs d’apothicaire sur les circonscriptions. Il nous reste encore du chemin à faire et nous allons l’accomplir ensemble", assurait Richard Ferrand, le secrétaire général du mouvement, à David Pujadas, jeudi soir sur France 2.
L'objectif est le renouvellement de la classe politique et la liste définitive sera connue, assure-t-on, au plus tard mercredi. Le temps de calmer les ardeurs d'un François Bayrou dont l'infortune l'a contraint à convoquer ce vendredi soir un bureau politique. Le temps aussi d'essayer de convaincre des élus de droite de prendre le train d'En Marche !
La note du brief
Un 17/20 pour la veste réversible de Jean-Luc Mélenchon. Une veste de qualité qui se retourne parfaitement. Le leader de la France insoumise, candidat à Marseille, parachuté dans une circonscription très à gauche détenue par le socialiste Patrick Mennucci. Jean-Luc Mélenchon refuse les critiques et le combat frontal avec le Front national. Cela n'a pourtant pas toujours été le cas. "C’est cela la noblesse de la politique : les chefs ne vont pas dans des planques, dans des endroits où ils sont assurés d’être élus par avance", expliquait-il il y a cinq ans, alors qu'il allait défier Marine Le Pen à Hénin-Beaumont. Les archives, c'est terrible....
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