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L’Assemblée nationale envisage de supprimer les collaborateurs bénévoles des députés

 En novembre dernier, l'Assemblée nationale avait autorisé les remboursements des frais de ces collaborateurs bénévoles.

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Vue d'ensemble de l'hémicycle de l'Assemblée nationale, à Paris, le 29 janvier 2019. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

Au matin du mercredi 30 janvier, lors de la réunion du bureau, les questeurs vont d'abord réclamer la fin des remboursements de frais des collaborateurs bénévoles des députés.Parmi ces questeurs, sorte de "supers intendants" de l'Assemblée, la marcheuse Laurianne Rossi. Elle explique qu’ils voulaient dans un premier temps supprimer les remboursements de tous les frais des collaborateurs bénévoles : un billet de train, un plein d’essence, des repas.. etc. Ces remboursements ont été autorisés par l’Assemblée nationale en novembre dernier, elle y est totalement hostile. Mais les questeurs veulent aller plus loin, et carrément supprimer ce statut de "collaborateur bénévole" pour éviter toute dérive.

Grogne chez Les Républicains

Le patron de la fédération de Loire-Atlantique est furieux contre Laurent Wauquiez.
Franck Louvrier a même écrit un mail aux militants LR de son département. Il trouve "décevant" que la direction parisienne n’ait pas encore pris le temps de le rencontrer lui et tous les autres patrons de fédérations, alors qu’ils ont été élus il y a plus de 3 mois. "Et après, ils vont nous demander de faire la campagne des européennes", s'énerve l’ancien communicant de Nicolas Sarkozy, resté très proche de l’'ex-président de la République.

La note du brief

Un 5/20 pour Nicolas Hulot, en mode : "Pousse-toi de là que je m’y mette." L'ex-ministre de l’Écologie va reprendre la tête de sa fondation, mercredi 30 janvier. Ça, c’est plutôt bien. Mais, au passage, il fait une victime collatérale : Audrey Pulvar. L'ancienne journaliste avait pris sa relève quand il a été nommé ministre. Elle n’aura pas fait long feu : 18 mois seulement à la tête de la fondation. Elle démissionne avec "un peu de tristesse et de frustration".

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