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Emploi : la sortie de crise Covid-19 est propice aux recrutements

S'il est régulièrement question des offres d’emplois qui ne trouvent pas preneurs en France, à l'inverse, de nombreux secteurs et de nombreuses entreprises embauchent et le font savoir.

Article rédigé par Emmanuel Cugny
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Une agence Pôle emploi à Bordeaux (Gironde). (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

Selon Pôle emploi, entre 255 000 et 390 000 recrutements ont été abandonnés l’année dernière faute de candidats et de formations adaptées. Le chiffre peut paraître impressionnant mais selon l’organisme public, il apparaît comme marginal par rapport aux embauches et aux nombreuses initiatives lancées par les entreprises pour recruter.

De grandes marques ou enseignes prennent date et la sortie progressive de la pandémie est, pour elles, l’occasion de préparer les prochains mois. En France, Amazon, qui a embauché 4 000 personnes l’année dernière, veut créer 3 000 postes supplémentaires cette année. L'objectif est d’atteindre un effectif total de 18 500 employés en CDI (contrat à durée indéterminée).

Disneyland Paris – première destination touristique en Europe – vient d’organiser les journées des métiers de la restauration. Le parc d’attraction prépare la haute saison et veut recruter 1 000 personnes pour ses restaurants, des postes à pourvoir, là aussi, en CDI mais aussi en CDD ou en alternance.

Une tendance dans tous les secteurs ?

Quand on compile une série d’enquêtes de Pôle emploi et de sondeurs privés, le secteur de l’hôtellerie-restauration apparaît en haut du classement des recruteurs. En règle générale, ce sont les services à la personne qui cherchent le plus à recruter. Arrive ensuite la maintenance industrielle. La demande en main-d’œuvre y est forte et il ne s’agit pas de "petits boulots". On cherche des BTS Contrôle ou Génie industriel par exemple. Les techniciens informatiques sont également très demandés, les ingénieurs en intelligence artificielle, etc.

Face aux besoins de main d’œuvre, selon Pôle emploi, les deux tiers des employeurs ont élargi leurs recherches à des profils différents (parfois moins expérimentés et moins formés). D’autres affirment avoir augmenté les rémunérations proposées et amélioré les conditions de travail.

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