David Rachline (FN) : "On doit de la clarté à nos électeurs"

Le Front national est à la une ce vendredi avec deux temps forts concernant le cofondateur du parti. Jean-Marie Le Pen va attaquer en justice son parti devant le tribunal de Nanterre, alors que le bureau politique va plancher sur la disparition du titre de "président d'honneur". Sans attaquer directement le patriarche frontiste de près de 87 ans, l'élu varois justifie le besoin d'un parti "moderne",  "en phase avec son temps" et qui "doit de la clarté à ses électeurs ". 

"Marine Le Pen a dit les désaccords avec les propos tenus par Jean-Marie Le Pen et clarifié la ligne politique qui est la nôtre (...) Je pense qu'il fallait trouver une solution. Il faut permettre à Jean-Marie Le Pen de préserver sa liberté de parole, mais sans engager le FN parce qu'on doit de la clarté à nos électeurs." 

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Interrogé sur la question de l'accueil des migrants, David Rachline a souhaité en priorité "un contrôle, une régulation aux frontières" , avec "un peu de fermeté ce qui n'empêche pas de l'humanité, on peut parler de co-développement" . L'élu de 27 ans a commenté les récentes manifestations à Paris après des évacuations de camps en ciblant "la gauche qui s'est mobilisée pour trouver des logements, des places en centre d'accueil très chères."

"Tous ces gens-là devraient s'occuper de la situation du logement des Français. Ce sont eux qui souffrent aujourd'hui, ce sont eux dont on doit s'occuper prioritairement quand on est un responsable politique français. Je m'étonne qu'on passe notre temps à nous occuper des migrants." 

Et David Rachline de demander à nouveau un "rétablissement des frontières" .