Thomas Cavaillé-Fol, nouveau rédacteur en chef de "Science & Vie" : "Toute mon équipe est faite de journalistes scientifiques et expérimentés"
Le magazine centenaire espère sortir de la crise engendrée par l’arrivée d’un nouveau propriétaire en 2019.
Avec 180 000 exemplaires vendus chaque mois en 2020, Science & Vie est un titre qui se porte plutôt bien. Mais en interne, il traversait depuis deux ans une tempête liée aux transformations éditoriales voulues par le groupe Reworld Media, qui a racheté en 2019 les publications de Mondadori (Biba, Grazia, Closer, Télé-Star…) En septembre 2020, le rédacteur en chef claque la porte, suivi par son adjointe en janvier puis cinq journalistes titulaires en mars, soit la quasi-totalité des rédacteurs en CDI. Thomas Cavaillé-Fol, 33 ans, chef de rubrique passé rédacteur en chef adjoint après cette vague de départs, vient d’être nommé rédacteur en chef du mensuel : "L’équipe est partie pour des raisons qui n’étaient pas les miennes. Je suis resté parce que les journalistes qui écrivaient dans 'Science et Vie' sont restés. C’est un journal qui est en grande majorité écrit pas des pigistes, ils en font le sel et ils sont encore là. Ce sont les titulaires qui sont partis et ils n’écrivaient que très peu finalement, ils avaient plus une fonction de coordination, de gestion du sommaire et d’encadrement des journalistes pigistes. Désormais, c’est moi qui ferai ce travail." Lui-même journaliste scientifique, Thomas Cavaillé-Fol assure que dans la rédaction : "Nos pigistes sont tous des journalistes scientifiques et expérimentés." Des postes en CDI sont toutefois à pourvoir.
Interrogé sur le lancement fin juin d’Epsiloon, magazine également scientifique créé par les anciens de Science & Vie, Thomas Cavaillé-Fol n’est pas inquiet pour l’avenir de son journal : "Je suis certain qu’on va faire de l’excellent travail et que les lecteurs ne s’y tromperont pas. Je suis très content pour mon ancienne équipe, je leur souhaite bon vent. L’arrivée d’un nouveau média scientifique, en ces moments où la science compte beaucoup, est pour moi une excellente nouvelle."
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