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La médaille du jour. Tiger Woods vise la médaille de la persévérance

Le golfeur Tiger Woods a terminé dimanche 23e du Omnium Farmers Insurance à San Diego. A 42 ans, il a démontré qu'il était loin d'être fini.

Article rédigé par franceinfo, Fabrice Rigobert
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le golfeur Tiger Woods lors du Farmers Insurance Open à San Diego (Californie), le 28 janvier 2018.
 (DONALD MIRALLE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

On parle beaucoup depuis dimanche 27 janvier de Roger Federer et de son 20e titre en Grand Chelem. Il y a un joueur de golf au moins aussi médiatique qui se verrait bien lui aussi remporter un nouveau tournoi du Grand Chelem. Il s'agit de Tiger Woods, 42 ans, 14 titres à son actif et que l'on voyait il y a encore quelques années battre le record de 18 titres du fameux Jack Nicklaus. Mais quelques frasques nocturnes, un divorce retentissant et plusieurs blessures sont passées par là. Une spirale infernale qui a entraîné "le tigre" dans les profondeurs du classement mondial après avoir propulsé son sport dans une autre dimension. 

De nombreuses péripéties

Ses genoux l'ont fait souffrir jusqu'à l'année dernière et et il a dû subir une 4e opération pour souder deux lombaires. Quelques semaines plus tard, Tiger Woods était interpellé endormi au volant de sa voiture garée sur le bas côté suite à une surdose de médicaments, le visage bouffi, l'air hagard. Un peu moins d'un an plus tard le champion de golf semble cette fois de retour sur les fairways du parcours de Torrey Pines où il a remporté il y a dix  ans son dernier tournoi du Grand Chelem. Il finit cette fois 23e. Alors oui, on est très loin de Roger Federer mais cela mérite bien une médaille. Celle de la persévérance pour un joueur financièmrement à l'abri qui souhaite tout simplement jouer pour jouer. 

Retour dans l'arène

Confronté à la meute d'une concurrence de 150 autres joueurs, il a arraché un birdie, un coup sous le par au dernier trou le deuxième jour pour franchir le cut, c'est à dire se qualifier pour les deux derniers tour. Une première depuis près de trois ans. Sa 23e place montre aujourd'hui qu'il est loin d'être fini. Il ne dominera sans doute plus le golf mondial comme il a pu le faire dans le passé mais cette performance, la première vraiment notable depuis 2015, montre qu'il peut encore jouer au plus haut niveau peut-être dans quinze jours à Los Angeles et pourquoi pas début avril aux Masters, où son statut d'ancien vainqueur le qualifie automatiquement.  

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