Ces chansons qui font l'été. "Mes universités" de Philippe Clay : le bon vieux temps de l'Occupation face à l'après-Mai 68
Les tubes de l’été ont parfois un rapport avec l’actualité du moment. Bertrand Dicale explore donc notre mémoire collective à la recherche de ces rencontres entre l’histoire et la chanson française. Vendredi, "Mes universités" de Philippe Clay qui, en 1971, survient alors que les facultés françaises sont la proie d’une interminable crise depuis plusieurs années.
En cet été 1971, il est difficile d’échapper à Mes universités par Philippe Clay. C’est une chanson de ras-le-bol autrant qu’une chanson générationnelle. Générationnelle parce qu’elle accomplit le prodige de faire passer les années d’occupation pour une sorte de bon vieux temps. C’est la revanche des adultes sur les adolescents, des hommes mûrs sur les étudiants. Et, d’ailleurs, cette même année 1971, Philippe Clay sort une autre chanson dans cet esprit générationnel, La Quarantaine.
Dans cet épisode de Ces chansons qui font l’été, vous entendez des extraits de :
Philippe Clay, La Quarantaine, 1971
France Inter, Inter actualités de 19H00 du 8 février 1971 : Claude Mazauric, secrétaire général du Syndicat National de l'Enseignement Supérieur (SNE-Sup)
France Inter, Inter actualités de 13H00 du 19 juin 1971 : Paul Amar à propos de la grève à la faculté de Saint-Denis
France Inter, Inter actualités de 13H00 du 3 mars 1971 : Michel Denisot à propos des tensions à l'université de Poitiers
Jean Yanne, Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, 1972
Léo Ferré, Quartier latin, 1967
Michel Sardou, 100 000 universités, 1967
Eileen, À l'université, 1964
Jean Jouvin, Mes universités, 1971
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