C’est une chanson qui nous ressemble. Zaz, des deux côtés du miroir
En partenariat avec l’exposition C’est une chanson qui nous ressemble – Succès mondiaux des musiques populaires francophones à la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts, ces chroniques reviennent en détail sur chacune des histoires qui y sont présentées.
Zaz a le sens du voyage et ses chansons tout autant qu'elle. Elle passe par Paris dans une reprise d'une vénérable chanson de Maurice Chevalier, dont elle efface comme par mégarde le contexte dramatique décrit d'une plume ravache. À l'origine, c'est une chanson des premiers mois de la Seconde Guerre mondiale, lorsque le quotidien est difficile dans la capitale qui essaie de ne pas avouer sa peur.
Il y a chez Zaz une parenté avec Maurice Chevalier qui a chanté la joie et l'optimisme pendant la crise de 1929, pendant l'approche de la guerre ou pendant l'occupation. Mais elle ne s'enracine pas à Ménilmontant. Elle bouge et se nourrit de ses voyages. Musicalement, elle se tient toujours quelque part à l'intersection des réalités, des désirs et des plaisirs pluriels. Dès son premier album, en 2010, les professionnels constatent qu'avec elle survient quelque chose de singulier dans un marché de la musique enregistrée, pourtant englué dans une crise du numérique qui écrase toujours plus les chiffres de vente. Son premier album atteint les deux millions d'exemplaires, dont plus d'un million en France et les trois quarts du reste dans des pays non francophones.
Dans cet épisode de C’est une chanson qui nous ressemble, vous entendez des extraits de :
Zaz, Paris sera toujours Paris, 2014
Maurice Chevalier, Paris sera toujours Paris, 1939
Zaz, Paris sera toujours Paris, 2014
Zaz, Je veux, 2010
Zaz, Le Long de la route, 2010
Zaz, Éblouie par la nuit, 2010
Zaz, Si, 2013
Zaz, Sous le ciel de Paris, 2014
Vous pouvez aussi prolonger cette chronique avec le livre C’est une chanson qui nous ressemble aux éditions du Patrimoine.
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