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Booba, Louis Vuitton et profs menacés par l'extrême droite : ça dit quoi ce 3 octobre ?

Ce mardi 3 octobre, Booba a été mis en examen pour le cyberharcèlement de Magali Berdah, le défilé Vuitton à la fashion week perturbé par des militants écolos et des professeurs menacés par des parents-militants d'extrême droite.
Article rédigé par Léo Tescher
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
La boutique Louis Vuitton sur les Champs-Elysées, recouverte de peinture orange par Dernière Rénovation. (EDOUARD MONFRAIS-ALBERTINI / HANS LUCAS)

"Salut c'est Léo, ça dit quoi ?"

Ce mardi 3 octobre, la mise en examen de Booba pour le cyberharcèlement de la "reine des influenceurs" Magali Berdah. Au cours de sa croisade contre ce qu'il appelle les "influvoleurs", le rappeur et sa communauté ont parfois usé de méthodes qui peuvent s'apparenter à du cyberharcèlement. L'enquête doit désormais déterminer s'il doit être jugé ou non pour cela. Dans une autre affaire, Magali Berdah sera jugée fin décembre, notamment pour blanchiment.

C'était l'évènement de la fashion week, lundi à Paris, mais pas forcément pour la robe de Zendaya. Le vidéaste Jeremstar et des militants écologistes de Dernière Rénovation ont perturbé le défilé Louis Vuitton, l'un pour protester contre les peaux exotiques utilisées par la marque, les autres pour dénoncer l'exil fiscal du groupe LVMH. Ces derniers souhaiteraient récupérer cet argent pour la rénovation thermique des bâtiments.

Et puis, c'est un sujet inflammable pour le ministère de l'Éducation nationale qui envisage même une protection policière pour plusieurs dizaines de professeurs, chefs d'établissement ou infirmières scolaires menacés par l'extrême droite. Ils sont notamment accusés de "grand endoctrinement" des enfants par une association créée par Éric Zemmour. 

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