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Vacances reportées à cause du Covid-19 : les chèques-vacances peuvent être échangés

Un salarié sur cinq en bénéficie : les chèques-vacances que vous n’avez pas utilisés à cause de la crise sanitaire peuvent être échangés. Mode d’emploi de ces petits coups de pouce qui permettent à de nombreux salariés de partir en vacances.

Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Un magazine de l'ANCV - chèques-vacances. (JEAN-FRANÇOIS FREY / MAXPPP)

En tout, onze millions de Français bénéficient de chèques-vacances chaque année. Ils sont attribués à 4,5 millions de salariés, d’agents publics, de travailleurs indépendants et de chefs d’entreprise. Avec leur famille, on arrive à ce chiffre colossal de onze millions de bénéficiaires. Seulement voilà, avec la crise sanitaire, de nombreux départs en vacances ont été reportés et beaucoup de chèques-vacances n’ont pas pu être utilisés par leurs bénéficiaires. La bonne nouvelle, c’est qu’ils ne sont pas perdus, ils vont pouvoir être échangés.

On a jusqu’à la fin du mois de mars pour s’en occuper. Il faut se rendre sur le site de l’ANCV, l’Agence nationale pour les chèques-vacances et aller dans la rubrique "Mes services/échanges". On crée un compte et puis on envoie par la poste ses coupons périmés. Une seule condition, que la valeur des chèques soit supérieure à 30 euros. Si les titres sont dématérialisés, la démarche sera gratuite. S’il s’agit de la version classique, en papier, il en coûtera 10 euros, valeur qui sera déduite des nouveaux chèques.

Selon l’ANCV, l’Agence nationale pour les chèques-vacances, la crise sanitaire a fait exploser la demande d’échanges. En 2021, 100 000 demandes d’échanges ont été enregistrées. C’est trois fois plus que l’année précédente.

Les chèques-vacances : un véritable complément de revenu

Ces titres sont attribués par l'intermédiaire  de représentants des salariés, à travers les comités d’entreprises ou les délégués du personnel qui en ont la charge. Sauf dans les plus petites entreprises, celles de moins de 50 salariés, où c’est l’employeur qui les distribue. Ils n’ont aucun caractère obligatoire et constituent un véritable complément de revenu, surtout pour les plus bas salaires, qui en perçoivent toujours plus que les autres. Le salarié y participe : à hauteur de 20% ou de 50% selon le niveau de son salaire.

Ces chèques-vacances peuvent être utilisés à peu près partout, et c’est ce qui fait leur grand succès : pour l’hébergement, la restauration, les voyages, les transports, les loisirs, l’art et la culture. Les professionnels les apprécient tout particulièrement : ils peuvent ainsi élargir leur clientèle et vendre plus. Selon l’ANCV, un euro de dépensé génère une dépense touristique supplémentaire de deux à trois euros.

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