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Réparateur de vélos, un profil professionnel de plus en plus demandé

Il y a de plus en plus de vélos dans les rues des grandes villes. Résultat, il faut des réparateurs de vélos. Un métier en plein boom.

Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Un réparateurs de vélos. Photo d'illustration.  (EVAN LEBASTARD / FRANCE-BLEU BÉARN / RADIO FRANCE)

Plus de 500 offres sur le site de Pôle emploi en ce moment. Et ça ne cesse de grimper. Pour les réparateurs de vélos, il y a du boulot à revendre. Cette tendance, remarquée par le site Les Echos Start, a été boostée dès le premier confinement. Au centre national des professionnels du commerce du sport de Grenoble, toutes les formations sont complètes jusqu’en 2022. Une explosion inédite et suscitée par le goût retrouvé pour la bicyclette, avec de plus en plus de pistes un peu partout dans les villes.

Trouver une formation, c’est du reste l’étape la plus relevée dans le parcours pour devenir réparateur de vélos. Il y a couramment jusqu’à six mois d’attente. Pour devenir réparateur de vélos, il y a ce centre situé à Grenoble, mais dont les formations se déroulent sur toute la France. Et puis il y a le graal, le certificat de qualification professionnelle, le CQP. Un diplôme délivré après neuf semaines de formation seulement et qui est le plus reconnu dans le secteur. On peut le financer grâce à son compte personnel de formation. Ça coûte 3 000 euros.

Pôle Emploi propose aussi des formations pour accélérer le mouvement et éviter une trop grande attente des candidats. Deux formules : l’action de formation préalable au recrutement, et l’action de formation en situation de travail. Il y a aussi un dispositif réservé aux demandeurs d’emploi, entièrement gratuit. Il s’agit d’une formation d’opérateur cycle en 20 jours. C’est l’académie du vélo qui gère les centres de formation. L’objectif de ce dispositif c’est de former 1 250 opérateurs d’ici 2030.

Beaucoup de reconversions professionnelles 

On trouve pas mal de trentenaires dans les sessions de formation. Une fois qu’ils ont mis pied dans les classes, ils n’ont plus de souci à se faire. On est parfois embauché avant la fin de son parcours. On peut bien sûr être indépendant, et d’après l’enquête des Echos Start, il suffit de réparer quatre vélos par jour pour que la structure soit viable économiquement, mais on peut aussi se faire embaucher par les gros employeurs que sont Intersport, Décathlon, Probikeshop ou Alltricks, qui sont à l’affût des candidats.

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