Les bons plans pour accéder à une cuisine étoilée
C’est sûr, s’offrir un restaurant deux ou trois étoiles n’est pas à la portée de toutes les bourses. Ce sont des lieux d’exception, avec un personnel de très haut niveau, où les chefs ne lésinent pas sur la qualité des produits. Sandrine Kauffer, journaliste pour Nouvelles gastronomiques, explique qu’on peut quand même réduire la note :
"Les chefs étoilés ont une expertise, une technique, ils utilisent de beaux produits et valorisent les arts de la table ; tout cela a un coût et se répercute sur un prix de vente pas forcément accessible. Néanmoins, certains restaurants proposent des tarifs attractifs, à midi ou en semaine, ou par le biais d'associations comme les Étoiles d’Alsace, avec un prix spécial pour les moins de 35 ans ou les seniors de plus de 60 ans."
Pour des tarifs avantageux, il existe aussi des formules affaires, ou des menus du marché, à la mi-journée. D’ailleurs, le repas de midi est toujours plus accessible. Les prix sont également adaptés en basse saison, parfois au milieu de la semaine, il faut donc bien choisir et éviter surtout les samedis et les dimanches. Le Guide Michelin s’est fendu d’une page, sur son site, avec des propositions étoilées, à partir de 28 euros pour un menu entrée-plat-dessert, une véritable affaire.
Des chefs invités en restaurant d'application
On peut enfin profiter d’opportunités inédites, comme les "dîners signatures" de l’école de cuisine Médéric, à Paris. Des chefs de renoms sont invités à concocter des menus pour le restaurant d’application de l’école. Bruno de Monte, le directeur de Médéric y trouve un intérêt pour ses étudiants autant que pour ses clients :
"C'est offrir à nos jeunes élèves d'autres horizons gastronomiques, d'autres univers puisqu'ils travaillent toute la journée en compagnie des chefs invités. Et c'est aussi un bénéfice certain pour nos clients,avec des menus étoilés à un tarif de restaurant d'application d'école." Autrement dit à moins de 50 euros, hors boissons.
Prochain "dîner signature" à l’école Médéric, le 8 février, avec Christian Têtedoie, Meilleur ouvrier de France et étoilé à Lyon.
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