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Comment définir le "bien manger"

Comment mange-t-on aujourd’hui, comment mangera-t-on demain ? Et pour ce début de saison, une question toute bête : ça veut dire quoi "bien manger" ?  

Article rédigé par Bernard Thomasson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des légumes frais, du jardin ou achetés à proximité de chez soi, que l'on cuisine soit même : une des clés du bien manger. (PATRICK LEFEVRE / MAXPPP)

Bien manger, c’est d’abord manger à sa faim, se nourrir. Ensuite, c’est allier le plaisir et la santé. Et pour vous aider, le Programme national nutrition santé a établi un certain nombre de recommandations.

Mathilde Touvier, directrice de l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle à l’Inserm, en rappelle les principales. "On connaît les 5 fruits et légumes par jour, mais il y en a bien d'autres : au moins des légumineuses deux fois par semaine (lentilles, haricots, pois chiche), une poignée de fruits à coque chaque jour (noix, noisettes, amandes), limiter la viande rouge ainsi que les boissons alcoolisées et sucrées."

Mathilde Touvier, directrice de l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle à l’Inserm. (INSERM)

Sans oublier le poisson et les produits laitiers, deux fois par semaine, ainsi que chaque jour un féculent complet (riz, pâtes ou pain). C’est assez compliqué de s’astreindre à tout cela. Déjà, les trois quarts des Français ne respectent par la règle des cinq fruits et légumes par jour.

Le plaisir avant tout

En réalité, le principal ingrédient pour préparer son assiette, c’est le plaisir. Et d’abord le plaisir de manger des produits les plus frais possibles. Alain Ducasse se souvient de la ferme de son enfance : "C'était du jardin à l'assiette, dans une proximité totale puisqu'à 11h30 le petit pois était toujours vivant, à 13h30 il était consommé ! Cultiver ses légumes est, aujourd'hui, un luxe absolu."

Si avoir un jardin n’est pas donné à tout le monde, la crise sanitaire a redonné le goût des bons produits, achetés au plus près de chez soi, de saison, que l’on cuisine à la maison. On évite ainsi les plats ultra transformés, qui ne sont pas les amis de votre santé. Sans doute aussi le politique a-t-il un rôle à jouer, sur la publicité et sur la distribution de certains produits. 

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