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À la carte. Les plats des écrivains

Le confinement incite à lire, mais paradoxalement il contraint les librairies à fermer. Avec l'espoir de leur réouverture, et en pleine période des prix littéraires, évoquons ici les liens entre écrivains et gastronomie.

Article rédigé par franceinfo, Bernard Thomasson
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
le Grand dictionnaire de Cuisine, signé Alexandre Dumas et publié trois ans après sa mort. (ALPHONSE LEMERRE EDITEUR)

L'Académie Goncourt devrait décerner le prix majeur de la littérature française dans une dizaine de jours, si les librairies ouvrent bien à nouveau leurs portes début décembre. Le confinement a donc perturbé la saison des prix littéraires, mais paradoxalement, il offre du temps pour lire davantage.

Des écrivains qui font bonne chère

Il convient de commander ses livres en ligne sur les sites des libraires, et d'aller les récupérer en formule click-and-collect aux portes des librairies. L'occasion est donc idéale pour évoquer le lien entre les écrivains et la gastronomie, ou la nourriture dans un sens large.

Les grands auteurs classiques ont souvent fait référence à la cuisine dans leurs oeuvres, que ce soit Proust et sa "madeleine", Zola et son Ventre de Paris, Dumas et son dictionnaire, mais aussi Flaubert, Hugo, Balzac et tant d'autres. Ils ont été également pour la plupart d'entre eux de fins gourmets, et parfois d'adroits cuisiniers.

Le livre Restes d'enfance publié par l'association Vrac, qui lutte contre le gaspillage et pour une nourriture de meilleure qualité dans les quartiers défavorisés. (ASSOCIATION VRAC)

Aujourd'hui encore les liens sont forts, et ils peuvent être utiles. Le livre Restes d'enfance en est l'exemple, il est vendu au profit de l'association Vrac qui aide les quartiers défavorisés à accéder à une bonne nourriture et qui lutte contre le gaspillage. De nombreux écrivains, comme Alexis Jenni ou Michel Quint, y racontent le plat de leur enfance.

Clafoutis aux cerises de Montmorency

Pour ma part, j'y ai glissé la recette de clafoutis aux cerises de ma jeunesse, adoubée dans l'émission par Thierry Marx.

Ingrédients pour un clafoutis :  

500 g de cerises de Montmorency, 4 cuillerées à soupe de farine, 2 œufs, 1 cuillerée à soupe d’huile, 20 cl de lait, 3 cuillerées à soupe de sucre en poudre, 1 pincée de sel, de l’eau, 1 sachet de sucre vanillé, 1 pincée de levure.  

Préparation :  

Placer la farine au fond d’un cul-de-poule, y casser les œufs, les incorporer doucement. Ajouter le sel, le sucre vanillé et la levure, mélanger. Ajouter l’huile et 2 cuillerées à soupe de sucre, touiller avec vigueur pour ôter les grumeaux. Ajouter le lait et ajuster avec de l’eau jusqu’à ce que la pâte soit assez liquide (elle doit couler de la louche avec onctuosité).  

Laver les cerises, les équeuter, mais ne pas les dénoyauter. Les ranger au fond d’un moule beurré. Verser la pâte pour emplir le moule. Mettre au four à 210°C pour 10 minutes, baisser le thermostat à 180°C et laisser encore 15 minutes.  

Sortir du four et saupoudrer la troisième cuillerée à soupe de sucre sur le clafoutis. Enfourner pour 5 minutes de plus pour apporter de la brillance et pour caraméliser les derniers sucs à la surface.  

Servir tiède.

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