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"Je n'imagine pas qu'en France un territoire puisse faire entrave à la Constitution", déclare Robin Reda

Le député LR de l'Essonne, invité samedi de franceinfo, a réagi à la déclaration d'indépendance de la Catalogne, estimant que la Constitution en France ou en Espagne doit primer.

Article rédigé par franceinfo
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Le député LR Robin Reda invité de franceinfo samedi 28 octobre 2017. (RADIO FRANCE)

Le député Les Républicains (LR) de l'Essonne, invité de franceinfo samedi 28 octobre, Robin Reda, a réagi à la déclaration d'indépendance de la Catalogne"Je n'imagine pas qu'en France un territoire puisse faire entrave à la Constitution, en l'occurrence par exemple une collectivité qui déciderait de faire la loi", a déclaré le député. 

En réaction, le chef du gouvernement espagnol a annoncé vendredi soir la destitution du président catalan Carles Puigdemont, ainsi que la dissolution du parlement régional. "Ce dont je me réjouis, c'est que le droit a triomphé", a estimé Robin Reda. "Pour moi, la Constitution, c'est quelque chose de fort, qu'elle soit espagnole ou qu'elle soit française."

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"Ce qui est important maintenant, c'est que la Catalogne retrouve un processus légal, normal et un processus démocratique avec les élections qui ont été annoncées [le 21 décembre prochain]", a ajouté le député de l'Essonne.

LR : un parti "moribond"

Interrogé sur sa famille politique, Robin Reda, jeune député de 26 ans, a estimé que le parti Les Républicains était "moribond". "La reconstruction va passer par une réflexion collective sur nos échecs et sur l'avenir", a déclaré l'élu de l'Essonne. 

"Notre parti est moribond" affirme Robin Reda, député LR de l'Essonne #8h30Politique
"Notre parti est moribond" affirme Robin Reda, député LR de l'Essonne #8h30Politique "Notre parti est moribond" affirme Robin Reda, député LR de l'Essonne #8h30Politique

Robin Reda a précisé ne "pas avoir voulu s'engager pleinement" dans l'élection du chef du parti LR, prévue les 10 et 17 décembre prochain. "Je veux l'unité des militants de et la réunification des droites", a-t-il déclaré sans marquer de préférence pour l'un des trois candidats, Laurent Wauquiez, Florence Portelli et Maël de Calan. "Ce sont trois personnalités que j'apprécie. Une ligne et un cap sont nécessaires. Tous sont à même de diriger le parti (...) Je veux réfléchir à un nouveau projet de société pour les Francais".   

Une procédure d'exclusion "inutile" 

Appelé à réagir sur la procédure en cours des LR devenus constructifs ou pro-Macron, Robin Reda a estimé que "ces gens se sont exclus d'eux-mêmes". "L'important est qu'ils n'aient pas de fonctions exécutives dans le parti [Les Républicains] (...) réunir des bureaux politiques pour finir par avoir la mascarade que nous avons sous les yeux, c'est inutile", a ajouté le député de l'Essonne.

 

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