Lutte contre les incendies, renationalisation d'EDF, loi pouvoir d'achat... Le "8h30 franceinfo" de Gabriel Attal

Le ministre délégué chargé des Comptes publics était l'invité du "8h30 franceinfo", mardi 19 juillet. Il répondait aux questions de Lorrain Sénéchal et Neïla Latrous.

Incendies : "Plus de 200 millions d’euros" pour la sécurité civile ces cinq dernières années

"On a beaucoup augmenté ces dernières années les moyens de la sécurité civile", a rappelé Gabriel Attal, ministre délégué chargé des Comptes publics, alors que d'importants feux de forêts sont toujours en cours en Gironde. "Plus 200 millions d’euros" ont été mis sur la table "pour la sécurité civile ces 5 dernières années" pour "renforcer notre équipement pour lutter contre les incendies".
Gabriel Attal a aussi précisé que l'effort allait se poursuivre : "On a accru notre équipement en matière de Canadair, en matière d'avions Dash, en matière d'hélicoptères bombardiers d'eau lourds. On va continuer à le faire", a-t-il poursuivi. "Au total sur les deux quinquennats d'Emmanuel Macron, c’est 850 millions d’euros qui ont été mis pour renforcer notre investissement en matière de lutte contre les feux de forêt", assure Gabriel Attal.

Renationalisation d'EDF : "C'est ce qui va nous permettre d'investir en faveur du nucléaire"

L'Etat va lancer une offre publique d'achat (OPA) pour renationaliser EDF, une opération qui coûtera 9,7 milliards d'euros, annonce le ministère de l'Economie ce mardi matin. "C'est ce qui va nous permettre d'investir massivement en faveur du nucléaire", a expliqué Gabriel Attal. "Ces crédits tiennent dans notre objectif de réduction du déficit à 5%", a assuré le ministre des Comptes publics. L'État détenait déjà 84% d'EDF avant de lancer une offre publique d'achat (OPA) pour 100% du groupe.

Projet de loi sur le pouvoir d'achat : "Dépenser sans compter, à la fin c'est taxer pour rembourser"

"Dépenser sans compter, à la fin c'est taxer pour rembourser, et ce n'est pas notre ligne", a répondu Gabriel Attal aux critiques des oppositions. Elles reprochent au gouvernement de ne pas en faire assez pour le pouvoir d'achat. Le ministre délégué chargé des Comptes publics en a profité pour défendre la "prime Macron". "Je crois que l'an dernier, c'est plus de 4 millions de salariés qui en ont bénéficié", a-t-il ajouté, et le souhait du gouvernement, "c'est qu'ils soient encore plus nombreux à la recevoir".