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Projet de loi sur le pouvoir d'achat : "Dépenser sans compter, c'est taxer pour rembourser", répond Gabriel Attal aux oppositions

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Article rédigé par franceinfo
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Le projet de loi sur le pouvoir d'achat est débattu depuis lundi après-midi à l'Assemblée nationale.

"Dépenser sans compter, à la fin c'est taxer pour rembourser, et ce n'est pas notre ligne", a déclaré le ministre délégué chargé des Comptes publics Gabriel Attal, mardi 19 juillet sur franceinfo, en réponse aux critiques des oppositions. Elles reprochent au gouvernement de ne pas en faire assez pour le pouvoir d'achat des Français, dans son projet de loi débattu depuis lundi après-midi à l'Assemblée.

>> Gouvernement : le projet de loi sur le pouvoir d'achat en six questions

Parmi les points qui concentrent des critiques : la "prime Macron". L'article 1 du projet de loi, toujours pas adopté après des heures de débats, prévoit la poursuite et le triplement de cette prime exceptionnelle défiscalisée et désocialisée pour les salariés. "Une prime, ça ne vaut pas du salaire" ont répété en chœur les députés de gauche, dans l'hémicycle, parlant d'"enfumage".

"C'est une prime qui a remarquablement bien fonctionné depuis qu'elle a été mise en place", a défendu Gabriel Attal. "Je crois qu'en 2021, c'est plus de 4 millions de salariés qui en ont bénéficié", a-t-il ajouté, et le souhait du gouvernement, "c'est qu'ils soient encore plus nombreux à la recevoir".

Pour lui, toutes les entreprises ne peuvent pas se permettre d'augmenter les salaires. "Quand vous êtes une PME et que vous êtes aujourd'hui en difficulté, augmenter les salaires de vos salariés, vous pouvez vouloir le faire mais enfin, vous vous exposez potentiellement, si l'année prochaine est moins bonne que cette année, à être dans de grandes difficultés économiques", a-t-il expliqué. Cela dit, "pour les entreprises qui le peuvent, il faut augmenter les salaires".

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