Les investitures de LFI, le programme du Nouveau Front populaire, le combat contre l'extrême droite... Le "8h30 franceinfo" d'Alexis Corbière

Le député sortant La France insoumise de Seine-Saint-Denis, Alexis Corbière, était l'invité du "8h30 franceinfo" samedi 15 juin 2024. Il répondait aux questions d'Agathe Lambret et Jean-Rémi Baudot.

"Ce qui vient de se passer est irresponsable" et "mesquin"

Figure historique de La France insoumise, Alexis Corbière n'a pas été investi par son parti pour les prochaines élections législatives tout comme Raquelle Garrido et Danielle Simmonet. "Ce qui vient de se passer est irresponsable" et "mesquin", fustige-t-il sur franceinfo. Il appelle toutefois "à voter pour les candidats Nouveau Front populaire" pour "battre l'extrême droite".

Investiture d'Adrien Quatennens : "Qui peut comprendre ça ?" 

Alexis Corbière juge également incompréhensible l'investiture d'Adrien Quatennens. Le contesté député sortant du Nord, condamné pour violences conjugales, pourra lui se présenter sous les couleurs de La France insoumise. "Face à l'extrême droite, qui peut comprendre ça ?" interroge-t-il. Et de rappeler que Raquel Garrido et Dannielle Simmonet, exclues elles aussi des législatives par La France insoumise, avaient pris position contre le soutien à Adrien Quatennens lors de son retour à l'Assemblée nationale.

Le Nouveau Front populaire, un programme qui "répond aux urgences sociales"

Alexis Corbière salue la création du Nouveau Front populaire. "C'est exactement la ligne que nous portions" avec les autres insoumis qui appelaient à "éviter toutes ces divisions, attaques, parce que la menace de l'extrême droite que nous sentons monter dans le pays, nécessitait que ce qu'avait été la Nupes continue". Le programme du Nouveau Front populaire a été présenté vendredi 14 juin. Il promet notamment l'abrogation de la réforme des retraites, une augmentation des salaires et un SMIC à 1 600 euros. 

Malgré les dépenses annoncées, Alexis Corbière tient à défendre ce programme qui est le même depuis plusieurs élections : "Il est bon, il est réaliste, il répond aux urgences sociales. Il faut réformer démocratiquement le pays. Ne pas investir dans certains secteurs, ça coûte cher. La pauvreté, la dégradation du niveau de vie des gens, ça coûte cher à la société".

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Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du samedi 15 juin 2024