Le prix des carburants, la progression de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages et la guerre en Ukraine... Le 8h30 franceinfo de Marine Le Pen
La candidate du Rassemblement national à la présidentielle a notamment défendu l'idée d'une baisse de la TVA "à 5,5% sur l'énergie".
La candidate du Rassemblement national à la présidentielle était l'invitée du 8h30 franceinfo lundi 21 mars. Elle répondait aux question de Sahlia Brakhlia et Lorrain Sénéchal.
Carburants : "Les 15 centimes" de remise, "c’est une forme d’escroquerie"
Plutôt que d'appliquer une remise de 15 centimes par litre sur tous les carburants comme l'a annoncé Jean Castex, Marine Le Pen défend une "baisse de la TVA à 5,5%" sur l’énergie. Selon elle, ces "mesures permettent de faire baisser le prix du litre de 35 centimes à 50 centimes". Cette baisse d'impôt coûterait "12 milliards d’euros", ajoute la candidate. "Je les assume totalement, parce que je considère que l’énergie est un bien de première nécessité. Je ne veux pas que les Français aient le choix entre manger et se chauffer, ce qui est pour beaucoup le cas aujourd’hui".
Jean-Luc Mélenchon prône "une politique de déconstruction de notre pays"
"Tant que l'élection n'a pas eu lieu, toutes les hypothèses sont possibles" a reconnu Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national à la présidentielle, alors qu'elle était interrogée sur la possibilité pour Jean-Luc Mélenchon d'accéder au second tour. Depuis jeudi, le candidat LFI est en effet troisième du baromètre Ipsos Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien/Aujourd'hui en France, qui mesure l'évolution de l'opinion au jour le jour, jusqu'au premier tour.
La candidate du Rassemblement national lance un appel aux "patriotes" : ils "doivent voter en conscience pour permettre à une candidate nationale de pouvoir être présente" au second tour.
Guerre en Ukraine : Marine Le Pen "n'a pas d'admiration particulière" pour Volodymyr Zelensky
Marine Le Pen, qui est également députée du Pas-de-Calais, n'assistera pas à l'intervention de Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, par visioconférence, devant les députés et les sénateurs, mercredi. "Je ne serai pas présente, j'ai des obligations prises depuis bien longtemps", a-t-elle expliqué. La candidate d'extrême droite, qui avait été reçue par le président russe Vladimir Poutine lors de la campagne présidentielle de 2017, et continue de rembourser un prêt à un créancier russe, a prévu à son agenda mercredi après-midi deux interviews, ainsi qu'une conférence de presse sur le chiffrage de son projet.
"Je n’ai pas d’admiration particulière pour M. Zelensky", a-t-elle par ailleurs affirmé."Je crois juste qu'il se comporte comme un chef d'État". Pour la candidate RN, "ça ne devrait pas susciter de l’admiration, ça devrait être normal". "C’est parce que nos propres dirigeants ne se comportent pas toujours comme des chefs d’État qu’on trouve que c’est merveilleux quand les autres le font".
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