Agriculture : "Il est souhaitable que la FNSEA participe au débat", selon Jean-Noël Barrot

Le ministre délégué en charge de l'Europe était l'invité du "8h30 franceinfo" du vendredi 23 février 2024
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Jean-Noël Barrot, invité du 8h30 franceinfo du vendredi 23 février 2024 (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Jean-Noël Barrot, ministre délégué en charge de l'Europe était l'invité du "8h30 franceinfo" du vendredi 23 février 2024. Il répondait à Jules De Kiss et Hadrien Bect.

Agriculture : "Il est souhaitable que la FNSEA puisse participer à ce débat"

Le chef de l'État a proposé un grand débat au Salon de l'agriculture samedi avec des syndicats agricoles, des agro-industriels, des associations écologistes, dont l'association les Soulèvements de la terre. L'invitation de cette dernière a provoqué la colère des agriculteurs. Hervé Lapie, secrétaire général de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) a dénoncé vendredi sur franceinfo une "provocation inacceptable" et refuse d'y participer, malgré le retrait de l'invitation à ce collectif. "Les Soulèvements de la terre ne sont plus invités à ce débat et donc les conditions sont réunies pour qu'il puisse se tenir dans les meilleures conditions", estime de son côté Jean-Noël Barrot. "Il est souhaitable que la FNSEA, même si je comprends sa réaction, puisse participer aux côtés de tous les autres acteurs à ce débat", a-t-il ajouté.

Guerre en Ukraine : "Le combat des Ukrainiens est le nôtre"

"Le combat des Ukrainiens est le nôtre", insiste Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de l'Europe. A la veille du deuxième anniversaire de l'invasion russe en Ukraine, il estime qu'il "faut aller plus loin et approfondir notre soutien" notamment parce qu'"en résistant contre l'envahisseur russe, les Ukrainiens se battent pour l'intégrité de l'Ukraine mais ils se battent aussi pour la sécurité de l'Union européenne et pour la sécurité de la France". 

Le ministre délégué chargé de l'Europe explique que "si l'Ukraine venait à tomber", Vladimir Poutine "déplacera la ligne de front vers l'ouest". Par ailleurs, il souligne que la France est "déjà  la cible d’une volonté d’agression délibérée de Vladimir Poutine sur le champ cyber, sur le champ informationnel"

Retrouvez l'interview en intégralité ici :

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