Le maintien de Christophe Castaner au gouvernement semble "légitime" à Jacqueline Gourault
Si le nouveau chef du parti La République en marche reste au gouvernement, la ministre auprès du ministre de l'Intérieur, invitée de franceinfo mercredi, n'y trouvera rien à redire.
Si le nouveau chef du parti La République en marche reste au gouvernement, la ministre auprès du ministre de l'Intérieur, Jacqueline Gourault, invitée mercredi 22 novembre de franceinfo, n'y trouvera rien à redire.
Christophe Castaner a été élu samedi à la tête du mouvement La République en marche (LREM). Le porte-parole du gouvernement et secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement restera-t-il au gouvernement ? La question se pose alors qu'un mini-remaniement est annoncé dans les jours qui viennent.
"C'est une chose toute simple, il y a déjà eu des chefs de parti qui étaient ministres", a réagi Jacqueline Gourault. "Il est chef de parti, c'est un homme important dans l'entourage du président Macron, donc ça me semble légitime qu'il soit encore ministre", a-t-elle ajouté.
L'enquête sur les attentats de janvier 2015
Interrogée sur les interpellations menées en début de semaine dans le cadre de l’enquête sur les attentats de janvier 2015 contre Charlie Hebdo et l'Hyper Casher, Jacqueline Gourault a expliqué la nécessité de la poursuite minutieuse de l'enquête. "Ceci prouve que l’on cherche, quand il y a un événement aussi dramatique, à remonter toute la chaîne, à voir comment les responsables des attentats s’étaient procurés les armes", a-t-elle expliqué. "On sait très bien que souvent la radicalisation et la délinquance de droit commun, notamment dans le trafic d'armes, de drogue, sont extrêmement liées. Les enquêteurs de la police et de la gendarmerie continuent le travail. C'est important que ceux qui fournissent les armes soient reconnus coupables de leurs actes", a poursuivi Jacqueline Gourault.
Une réponse aux maires sur la taxe d'habitation
Les maires de France sont réunis en congrès à Paris depuis mardi 21 novembre. Ils recevront la visite jeudi d'Emmanuel Macron. Les élus ont déjà dit leur inquiétude sur la quasi suppression de la taxe d'habitation, au point d'envisager une saisie du Conseil constitutionnel. "L'Etat prend la place du contribuable sur 80% des contribuables et les 20% qui restent paient ce qu'ils auraient payés dans l'autre système. Je pense qu'il n'y a pas de règle d'inconstitutionnalité", a estimé la ministre auprès du ministre de l'Intérieur."
Regardez l'intégralité de l'entretien de Jacqueline Gourault sur franceinfo le mercredi 22 novembre 2017.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.