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Baisse des dotations de 300 millions : "Il faut faire quelque chose pour payer", justifie la députée En marche Barbara Pompili

Invitée de franceinfo, Barbara Pompili, députée La République en Marche de la Somme est notamment revenu sur la baisse des dotations de l'Etat aux collectivités locales. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Barbara Pompili, députée LREM de la Somme. (RADIO FRANCE / JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT)

Alors qu'Emmanuel Macron avait promis le 17 juillet dernier de ne pas toucher aux crédits alloués aux collectivités locales, l'État a décidé d'annuler par décret plus de 300 millions d'euros de dotations aux collectivités locales. La députée La République en Marche de la Somme, Barbara Pompili réagit sur franceinfo.

Barbara Pompili a d'abord indiqué que le budget de la loi de finances a été voté, qu'il n'y aurait pas de rectification. Ensuite, la députée de la Somme a rappelé qu'il fallait payer "on se rend compte qu’il n’y a pas l’argent pour payer tout ce qui était prévu", a-t-elle expliqué, en tentant de justifier ce revirement d'Emmanuel Macron.

"Ce qui a été regardé, c’est est-ce qu’il y avait des crédits qui aujourd’hui n’étaient pas utilisés et qui ne donnaient pas le sentiment qu’ils allaient être utilisés ?", a-t-elle lancé. Barbara Pompili a ensuite assuré qu'"il n’y a aucun projet qui ne sera pas fait à cause de ça."

Baisse des APL : "Compenser comme on peut"

La décision du gouvernement annoncée en juillet de retirer cinq euros aux bénéficiaires des aides au logement, les APL, est critiquée. Le débat est "complètement stérile" rétorque Barbara Pompili. "On est dans une situation où les APL ont été baissées de 160 millions d’euros, tout le monde est mal avec cette situation-là", a-t-elle reconnu.

La présidente de la commission du Développement durable de l'Assemblée nationale, s'est réjouie de ce qui a été proposé par le gouvernement. "Je suis contente que le gouvernement ait baissé le taux d’APL, [le seuil qui permet de percevoir les APL] tout le monde peut commencer à 10 euros, alors que c’était 15 euros. De cette manière, "personne ne perdra ses APL" a-t-telle expliqué.

Au-delà des APL, la député s'est dit choquée par les les centaines de milliers de personnes qui ont du mal à se chauffer. Contre cela, elle prévoit un plan "de 5 milliards d’euros qui est prévu car on sait que la précarité énergétique est un fléau."

Perturbateurs endocriniens : "Nicolas Hulot a fait un choix difficile"

Le 4 juillet dernier, la France et l'Europe ont interdit un certain nombre de perturbateurs endocriniens. Pour plusieurs ONG, la France n'est pas allée assez loin. L'ONG française Générations Futures a notamment dénoncé "l'insuffisance" des critères adoptés par l'UE pour "la protection de la santé humaine et de l'environnement".

Sur franceinfo, Barbara Pompili a estimé que l'on "est sur le chemin", mais "pas au bout". Pour elle, "Nicolas Hulot a fait un choix difficile. Il a choisi une définition moins ambitieuse mais au moins certains perturbateurs endocriniens ne sont plus sur le marché."

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