Cet article date de plus de cinq ans.

Des quotas pour l'immigration en France : "C'est une bonne idée, c'est réaliste", selon Aurore Bergé

Aurore Bergé, porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée nationale, députée des Yvelines, était l'invitée de franceinfo le lundi 7 octobre.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Aurore Bergé, porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée nationale et députée des Yvelines, est l'invitée de franceinfo lundi 7 octobre. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Le Premier ministre Édouard Philippe a affirmé lundi 7 octobre que le gouvernement réfléchit "à l'idée de quotas" en matière migratoire, en particulier dans le domaine professionnel, reprenant ainsi en ouverture du débat sur l'immigration à l'Assemblée un thème controversé. "Le simple fait d'avoir un débat sur les questions d'immigration est tabou", a affirmé lundi sur franceinfo Aurore Bergé, porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée nationale, députée des Yvelines. Les quotas "sont une bonne idée. C'est réaliste", dit-elle.

"Il n'est pas question d'avoir des quotas sur le droit d'asile"

Il y a différentes sortes d'immigration, a expliqué Aurore Bergé. "Souvent on mélange différents sujets. On ne parle pas de la même chose quand on parle des étudiants qui viennent en France, quand on parle de regroupement familial, de droit d'asile, d'immigration économique."

La question des quotas dans le domaine "de l'immigration économique, pour des secteurs économiques en France, qui sont sous tension, qui ont besoin de main d'œuvre, pourrait se poser. Évidemment, il n'est pas question d'avoir des quotas sur le droit d'asile", affirme la députée.

Aurore Bergé veut que la France continue à accueillir "ceux qui en ont le plus besoin, mais on ne peut le faire que si le droit d'asile n'est pas dévoyé : "On voit bien qu'on a des personnes qui viennent d'Albanie ou de Géorgie, qui ne viennent pas de théâtre de guerre, mais qui utilisent le recours au droit d'asile parce que c'est plus simple qu'un autre parcours."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.