Débat des candidats Les Républicains : "C'est le moment de montrer aux Français que la droite s'est reconstruite", estime Aurélien Pradié
Le secrétaire général du parti Les Républicains Aurélien Pradié a jugé lundi sur franceinfo que le premier des quatre débats organisés entre les candidats pour l'investiture à la présidentielle est "plus qu'un combat d'individualités".
Les cinq candidats à l'investiture du parti Les Républicains pour l'élection présidentielle 2022 participent à un premier débat lundi 8 novembre. Quatre débats seront ainsi organisés au total d'ici au 4 décembre, date à laquelle les militants vont voter pour départager les candidats lors d'un congrès. "C'est le moment de montrer aux Français que la droite s'est reconstruite", a déclaré sur franceinfo Aurélien Pradié, secrétaire général des Républicains et député du Lot.
"Nos représentants doivent parler aux Français. Les adhérents attendent de leur candidat qu'il soit capable de parler à tout le monde. Ils sont là pour choisir un chef d'Etat", a-t-il expliqué. Pour Aurélien Pradié, ce débat représente donc "plus qu'un combat d'individualités". Ce n'est d'ailleurs par pour lui une primaire. "L'esprit est très différent. Ce système permet d'éviter toute division." D'après lui, "le seul risque serait de tomber dans la chamaillerie mais je n'y crois pas car nos candidats sont disciplinés et responsables".
Un débat public "chaotique"
Si quatre débats sont organisés au total, "il n'y a jamais de surdose à parler de nos convictions et de nos valeurs", affirme le député du Lot. Aurélien Pradié a ainsi insisté sur "l'alternance" que devait représenter son parti : "Il y a beaucoup de choses que nous ferions très différemment d'Emmanuel Macron."
Le député a également qualifié le débat public de "chaotique", reconnaissant la difficulté pour les Les Républicains de trouver leur place entre Emmanuel Macron, Marine Le Pen et Eric Zemmour. "Zemmour ne m'inquiète pas. Ce n'est qu'un hochet, un instrument pour les Français qui envoient un message aux politiques, mais ils l'abandonneront aussi vite", pense-t-il. Le défi pour la droite est "d'incarner une crédibilité et un espoir sur les sujets économiques et les sujets des valeurs notamment".
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