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Présidentielle 2022 : LR désignera son candidat par un vote des adhérents réunis en congrès

Les adhérents du parti Les Républicains seront appelés à se prononcer sur la personne la plus à même de les représenter dans la course à l'Elysée, lors d'un congrès qui se tiendra le 4 décembre. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président du parti Les Républicains, Christian Jacob, lors d'un meeting, à Paris, le 6 juillet 2021.  (ALAIN JOCARD / AFP)

L'option de la primaire n'a pas été retenue. Le parti Les Républicains désignera son candidat à l'élection présidentielle 2022 par un vote des adhérents réunis en congrès, a annoncé le président du parti, Christian Jacob, samedi 25 septembre. Invités à choisir le mode de désignation, les adhérents ont tranché à 58% via un vote organisé en ligne entre vendredi 18 heures et samedi à la même heure. Ce congrès à deux tours aura lieu le 4 décembre, a annoncé Christian Jacob. 

Les 79 181 adhérents à jour de cotisation étaient invités à se prononcer afin de modifier les statuts du parti, lesquels prévoient une primaire depuis 2015. Le taux de participation a atteint 50,28% des inscrits.

L'expérience de la primaire a laissé un goût amer en 2016, éliminant Nicolas Sarkozy dès le premier tour, et exacerbant les tensions jusqu'à l'échec de François Fillon à la présidentielle. Une majorité de militants ont ainsi préféré un congrès réservé aux seuls militants LR.

Une porte ouverte pour Bertrand et Pécresse

Cette option ouvre la porte à une participation de Xavier Bertrand. En tête des sondages sans toutefois écraser le match, le président de la région Hauts-de-France, qui ne fait plus partie de LR, refusait une primaire. Valérie Pécresse, qui a elle aussi quitté le parti, et Michel Barnier plaidaient quant à eux pour une primaire ouverte. Eric Ciotti et Philippe Juvin figurent également parmi les candidats potentiels.

Ce congrès sera mis sur pied sous la houlette d'un comité d'organisation comprenant "un représentant de chacun des candidats". Les candidats devront se reconnaître "dans les valeurs de la droite et du centre", et avoir recueilli "au moins 250 parrainages d'élus" soutenus par LR. Une instance de contrôle sera créée pour vérifier "la recevabilité des candidatures" au regard notamment "de leur compatibilité" à ces valeurs. "C'est une bonne nouvelle, ça permet le 4 décembre que le débat soit clos" et que la droite soit "rassemblée derrière un candidat d'union", s'est félicité Christian Jacob, tandis que certains candidats ont aussitôt confirmé leur participation sur les réseaux sociaux. 

Par ailleurs, LR va se doter d'une "procédure d'empêchement" pour pouvoir débrancher le candidat s'il "ne peut, pour quelque raison que ce soit", rester dans la course. L'idée est d'éviter qu'une situation semblable à celle de François Fillon en 2017 ne se reproduise. 

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