"Ça suffit de faire croire aux français que les obsessions identitaires sont le lot quotidien de notre pays", dénonce le maire de Nancy
"L'avenir, c'est de faire en sorte que cette campagne ne soit pas volée aux Français", a affirmé Mathieu Klein, le maire PS de Nancy, chargé du programme d'Anne Hidalgo.
"Ça suffit de faire croire aux français que les obsessions identitaires sont le lot quotidien de notre pays", a dénoncé sur franceinfo mercre 20 octobre, le maire PS de Nancy, Mathieu Klein, chargé du programme d'Anne Hidalgo, candidate socialiste à la présidentielle 2022. "L'avenir, c'est de faire en sorte que cette campagne ne soit pas volée aux Français, déclare-t-il. "Nous avons à répondre à des questions qui sont urgentes, ajoute le maire de Nance, en référence à la proposition de la candidate socialiste de baisser la TVA sur les carburants à 5,5%, qui avance aussi le doublement du chèque énergie et un relèvement du seuil d'éligibilité, sur l'augmentation des prix de l'énergie, notamment du prix des carburants à la pompe, et Anne Hidalgo a fait des propositions très concrètes en faveur d'une taxe de base et de la baisse des taxes. C'est elle qui a mis ce sujet sur la table."
La maire de Paris tiendra un grand meeting à Lille ce samedi 23 octobre pour véritablement lancer sa campagne après son investiture par le Parti socialiste. "C'est une nouvelle étape qui s'ouvre", assure Mathieu Klein, écartant les critiques de l'ancien président socialiste François Hollande.
"C'est une étape de confrontation d'abord avec les idées nauséabondes qui occupent l'espace public autour de l'identité, de l'immigration, de la place des femmes, ce néofascisme à la française, mais aussi avec le bilan du président de la République."
Mathieu Klein, maire PS de Nancy, chargé du programme d'Anne Hidalgo
Ce sera aussi l'étape du "rassemblement de la famille socialiste", ajoute Mathieu Klein qui évoque aussi la "désespérance des catégories populaires et l'abstention qui en découle", principale "fardeau" de la gauche, plus que la multiplication des candidatures dans son camp. "Si cette campagne présidentielle, affirme-t-il, ne permet pas de mettre les sujets de l'éducation, de l'emploi, du travail, des salaires, de la transition écologique, du logement, des mobilités au cœur de la campagne, dans ce cas-là, le fardeau de ceux qui se détournent de la politique continuera de s'alourdir et personne à gauche n'en sortira grandi."
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