Harcèlement scolaire : le cri du cœur de la mère d'une victime
Huit ans après le suicide de sa fille Emilie, la douleur est toujours vive pour sa mère Virginie Monk, ravivée à la lecture du courrier envoyé aux parents de Nicolas, quelques mois avant qu’il ne se donne la mort. “Cela fait huit ans que ma fille s’est suicidée. Je suis en invalidité, je ne peux plus travailler”, explique la mère. Emilie était une élève brillante. Elle avait 17 ans quand elle a mis fin à ses jours après un calvaire qui aura duré deux ans dans le collège privé où elle était scolarisée.
Abandon de l’établissement
Après sa mort, Virginie s’est sentie abandonnée par la communauté éducative. “Pas de réponse du rectorat, ni du diocèse, ni de l’établissement. (…) J’ai ressenti une colère proche de la haine pendant pas mal de temps”, expose-t-elle. Elle a décidé de publier un livre à partir des écrits où sa fille confiait ses souffrances. Désormais, elle enchaîne les interventions dans les établissements scolaires pour sensibiliser contre le harcèlement scolaire.
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