États-Unis : la perte d'un hublot cause une frayeur dans l'avion

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Un Boeing 737 Alaska Airlines, à destination de la Californie, a été contraint d'atterrir d’urgence à Portland en raison de la perte d'un hublot, causant une belle frayeur aux 177 passagers.
États-Unis : la perte d'un hublot cause une frayeur dans l'avion Un Boeing 737 Alaska Airlines, à destination de la Californie, a été contraint d'atterrir d’urgence à Portland en raison de la perte d'un hublot, causant une belle frayeur aux 177 passagers. (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - M.Damoy, M.Perrier, M.Bitton
France Télévisions
Un Boeing 737 Alaska Airlines, à destination de la Californie, a été contraint d'atterrir d’urgence à Portland en raison de la perte d'un hublot, causant une belle frayeur aux 177 passagers.

Un énorme trou dans l’appareil a causé une immense frayeur aux 177 passagers d’un Boeing 737 Alaska Airlines. Il est 2 heures du matin, heure française, quand les passagers de l’avion, à destination de la Californie, croient voir leur dernière heure arriver. Le panneau d’un hublot est soufflé et disparaît dans le vide, peu après le décollage. La pilote contacte alors la tour de contrôle : "c’est une urgence, il y a dépressurisation, nous devons faire demi-tour", s'inquiète-t-elle, avant d’atterrir en urgence à Portland.

Des passagers sous le choc

"J’ai entendu un grand boum et j’ai senti du vent aspirer et me revenir en plein visage", témoigne un passager. "Personne n’a vraiment crié ou quoi que ce soit. Un des garçons qui était là, sa chemise a été aspirée et son téléphone a été aspiré par le vent," explique une autre. Par chance, les sièges près du panneau étaient inoccupés et l’incident s’est produit à 4 500 mètres d'altitude. Plus haut dans les airs, "on aurait pu assister à des scènes comme on voit dans les films, avec des gens qui sont aspirés vers l’extérieur", explique Bertrand Vilmer, expert enquête accident du cabinet ICARE. Le dernier incident de la sorte date d’il y a plus de trente ans, selon les spécialistes. Cette fois, la maintenance pourrait ne pas être en cause : l’appareil venait juste de sortir de l’atelier. Alaska Airlines explique mettre sa flotte de Boeing Max-9 à l’arrêt, "par précaution."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.