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Attentat dans un lycée d’Arras : "On est un certain nombre à ne pas se sentir tranquilles", confie Maxime Reppert, vice-président du SNALC

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Maxime Reppert, vice-président du SNALC, est l’invité, samedi 14 octobre, du 19/20 info. Il fait part de sa "douleur" et sa "colère" après l’assassinat d’un confrère, la veille, dans un lycée d’Arras.
Attentat dans un lycée d’Arras : "On est un certain nombre à ne pas se sentir tranquilles", confie Maxime Reppert, vice-président du SNALC Maxime Reppert, vice-président du SNALC, est l’invité, samedi 14 octobre, du 19/20 info. Il fait part de sa "douleur" et sa "colère" après l’assassinat d’un confrère, la veille, dans un lycée d’Arras. (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - J. Benedetto
France Télévisions
Maxime Reppert, vice-président du SNALC, est l’invité, samedi 14 octobre, du 19/20 info. Il fait part de sa "douleur" et sa "colère" après l’assassinat d’un confrère, la veille, dans un lycée d’Arras.

Au lendemain du décès de son confrère, quel sentiment anime, samedi 14 octobre, Maxime Reppert, vice-président du SNALC ? "L’émotion est toujours aussi vive, la douleur est présente parce qu’effectivement, plus on apprend de détails, plus ça fait mal. Le fait qu’il se soit interposé, le fait que l’agresseur, l’assassin de notre collègue ait certains mobiles, comprenez que l’émotion est très vive", confie ce dernier. 

"Il y a de la douleur, il y a de l’indignation. On pense à lui, mais on pense aussi à ce qu’il s’est passé pour Samuel Paty il y a trois ans. Et beaucoup de colère, parce qu’on ne veut pas accepter l’inacceptable", ajoute-t-il.

L’inquiétude chez les enseignants 

Également professeur, Maxime Reppert fait part de l’inquiétude présente chez le corps enseignant. "J’ai eu des collègues en pleurs, des collègues qui se sentaient fébriles, également inquiets vis-à-vis de la perception des évènements pour les élèves. C’est avec une certaine appréhension que les collègues attendent la journée de lundi", explique-t-il. Le vice-président du SNALC évoque "un climat d’insécurité".

Se sent-il en danger ? "Honnêtement, on est un certain nombre à ne pas se sentir tranquilles. Parce qu’il y a eu ça, il y a eu Samuel Paty il y a trois ans", répond Maxime Reppert, qui ajoute : "Les paroles, le recueillement, c’est important, mais il faut bien plus. Il y a énormément à faire en matière de sécurité. L’école ne doit pas être un lieu où l’on agresse, ne doit pas être un lieu où on tue. Il faut une réflexion et une action majeures dans ce domaine". 

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