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Attentat dans un lycée d’Arras : selon "les éléments rendus publics", le service en charge de la lutte antiterroriste "a fait tout ce qu'il peut faire", explique Jérôme Poirot, ancien adjoint à la coordination nationale du renseignement

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Temps de lecture : 1min - vidéo : 11min
Attentat dans un lycée d’Arras : selon "les éléments rendus publics", le service en charge de la lutte antiterroriste "a fait tout ce qu'il peut faire", explique Jérôme Poirot, ancien adjoint à la coordination nationale du renseignement
Attentat dans un lycée d’Arras : selon "les éléments rendus publics", le service en charge de la lutte antiterroriste "a fait tout ce qu'il peut faire", explique Jérôme Poirot, ancien adjoint à la coordination nationale du renseignement Attentat dans un lycée d’Arras : selon "les éléments rendus publics", le service en charge de la lutte antiterroriste "a fait tout ce qu'il peut faire", explique Jérôme Poirot, ancien adjoint à la coordination nationale du renseignement (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - J. Benedetto
France Télévisions
Le 19/20 info reçoit, samedi 14 octobre, Jérôme Poirot, ancien adjoint à la coordination nationale du renseignement. Il réagit à la prise de parole du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, au lendemain de l’attaque terroriste qui a fait un mort dans un lycée d’Arras.

Gérald Darmanin vient de prendre la parole, après avoir présidé une réunion de sécurité. "Il n’y a pas eu de faille dans le renseignement", assure-t-il. Jérôme Poirot, ancien adjoint à la coordination nationale du renseignement, est-il d’accord ? "Manifestement, tous les éléments qui ont été rendus publics montrent que le service en charge de la lutte antiterroriste a fait tout ce qu'il peut faire dans tous les domaines", assure Jérôme Poirot, sur le plateau du 19/20 info, samedi 14 octobre. 

L’individu faisait l’objet de mesures de surveillance 

"Si on regarde quelles sont à la fois les prérogatives de la DGSI et le cadre juridique dans lequel elle doit travailler, on peut noter quand même que l’individu avait été détecté. Il faisait l’objet de mesures de surveillance", poursuit l’ancien adjoint à la coordination nationale du renseignement.  

N'y avait-il donc pas d’information qui permette de l’arrêter ? "En matière de lutte antiterroriste, le Code pénal donne quand même des armes qui sont très différentes et beaucoup plus puissantes que dans le domaine de la criminalité normale. Il suffit qu’il y ait un projet qui existe pour que l’infraction soit constituée. Donc manifestement la veille, la DGSI a vraisemblablement tenté de trouver des éléments, soit en l’interrogeant, soit peut-être en examinant son téléphone; qui auraient peut-être permis de le mettre en garde à vue", détaille Jérôme Poirot. 

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